Résumés
Résumé
Le feu fait partie intégrante de la réalité de l’arrière-pays boréal du Québec et, au fur et à mesure que la colonisation et l’exploitation forestière ont pénétré dans les terres à partir des rives du Saint-Laurent, le gouvernement a créé des organismes pour protéger les villes et les concessions forestières. Cette évolution a longtemps été régie par un équilibre entre les intérêts concurrents de la colonisation, de l’industrie et de l’État, ce qui rendait difficile l’élaboration d’une stratégie cohérente. En 1972, l’État a imposé sa prédominance et depuis, les stratégies provinciales de protection contre le feu se sont de plus en plus jointes à celles du Canada et font que la protection contre les incendies au Québec s’apparente davantage à celle mise en place par le gouvernement canadien que les stratégies des autres provinces. Pourtant, la stratégie ne reconnaît toujours pas la logique du feu lui-même; une troisième solitude dans le paysage québécois.
Abstract
Fire is an integral feature of Quebec's boreal hinterland, and as settlement and logging presses inland from the St. Lawrence, government devised institutions to protect timber berths and towns. This evolution was long governed by a balance between competing interests — colonization, industry, and the state — that made a coherent strategy difficult. In 1972 the state asserted its dominance; and since then, provincial fire strategies have increasingly joined with Canadian ones, and make Quebecois fire-fighting strategies look more like Canada's than anywhere else. Yet the strategy still fails to recognize the logic of fire itself, a third solitude in the Quebec landscape.
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