Résumés
Résumé
L’histoire du Québec dans le monde n’est jamais un champ d’étude primordial et occupe une place nécessairement réduite dans l’historiographie. Le plus souvent, les historiens du Québec, malgré l’intérêt de leur travaux, ne parviennent pas à susciter des recherches notables à l’étranger. En dépit de ce constat invariable, des groupes d’historiens du Québec se sont formés en France, en Italie - où existent des dépôts d’archives utilisables - ainsi qu’en Belgique et aux États-Unis. La plupart traitent d’abord des relations internationales, mais peu à peu de jeunes historiens, souvent à la suite d’un séjour sur place, se lancent dans des recherches sur le Québec et abordent des questions sociales et culturelles. Les travaux de ces derniers ne sont pas toujours suffisamment connus au Québec, ce qui contribuerait à les valoriser. D’un côté, une relative fragilité qu’il faut éviter d’aggraver; de l’autre, l’émergence d’un intérêt maintenu qu’il faut entretenir par des bourses et des structures d’échanges.
Abstract
Quebec's history as a part of world history has never been a central field of study and its space in historiography is necessarily limited. Despite the interest of their work, Quebec historians have rarely succeeded in inspiring significant research abroad. Despite this background, groups of historians working on Quebec have been formed in France and Italy - where usable archives exist as well - as in Belgium and the United States. Most of this work deals primarily with international relations, but younger historians, often following fieldwork in Quebec, are progressively treating social and cultural questions. The work of this latter group is not always well enough known in Quebec, which has an impact on its valorization. On the one hand, there is a relative fragility which must not be increased, while on the other there is the emergence of a sustained interest that should be nourished with bursaries and exchange structures.