Résumés
Résumé
Dans le contexte des universités allemandes et autrichiennes, les études franco-canadiennes et québécoises sont, dans la plupart des cas, marginalisées au sein des études françaises, elles-mêmes intégrées à la « Romanistik » propre à la tradition philologique des universités allemandes. Pourtant, le nombre d’individus intéressés par le Canada et le Québec, le nombre de centres, de modules, de revues, de livres et d’articles publiés ces dernières années témoignent de ce que ces études sont en émergence en Allemagne et en Autriche. Les auteurs de cet article s’appliquent, d’une part, à expliquer les raisons du retard accusé par ces études par rapport à celles consacrées aux États-Unis et à la France et, d’autre part, à dégager les conditions et les particularités de leur institutionnalisation, processus entamé depuis les années 1980.
Abstract
In the context of German and Austrian universities, French Canadian and Quebec Studies are, in most cases, marginalized within French Studies, which are in turn integrated into the "Romance Languages" following the philological tradition of German universities. However, the emergence of these studies in recent years in Germany and Austria is borne out by the number of individuals interested in Canada and Quebec, the number of centres and modules, as well as the number of published journals, books and articles. The authors of this article on the one hand seek to explain the reasons for the slow development of these studies as compared to those devoted to the United States and to France, and on the other hand seek to uncover the conditions and particularities of the institutionalization process, which has been underway since the 1980s.
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