EN :
The Canadian Geoscience Council (CGC) carried out a census of Canadian geoscientists in 2001. More than 3000 responses were received to a series of questions concerning age, gender, salary, education, level of responsibility, employment sub-sector, and membership inprovincial and national societies.
Based on the survey, it is apparent that geoscience in Canada is a male-dominated discipline. However, the demographic profiles of the two genders show that this will change slowly as retirements take place. The median salary range for male geoscientists is $75-100K and for females, S50-75K. A gender-based differential in compensation is not evident formales and females less than 40 years old, but is present for older respondents even after standardizing for educational level.
Canadian geoscientists who responded have high levels of education. Within federal and provincial governments and geotechnical environmental companies, most respondents have at least a master's degree. Elsewhere in the private sector, the majority of the mineral and energy sector respondents have a bachelors degree. Surprisingly, higher degrees are not necessarily indicative of higher annual remuneration or higher levels of responsibility. In general, age and experience are more important than degree level in determining annual median remuneration and level of responsibility.
The census shows that, on the whole, Canadian geoscience will not experience above-average rates of retirement in the next 10 years. However, a high median age in the minerals sector may result in a significant loss of experienced personnel due to retirements over the next decade.
Almost two-thirds of respondents belong to two or more CGC member societies. Approximately 10% of the respondents belong to four or more societies, which suggests both the breadth of the discipline and its fragmentation. Slightly more than half of the respondents are provincially registered geoscientists.
FR :
Le Conseil géoscientifique du Canada(CGC) a réalisé un recensement de lapopulation des géoscientifiques au Canadaen 2001. Les questions posées portaientsur l'âge des répondants, le sexe, le salaire,le niveau de formation, le niveau desresponsabilités au travail, le sous-secteurd'emploi ainsi que leur appartenanceprofessionnelle à des associations provinci-ales ou canadiennes; plus de 3 000 réponsesont été traitées. L'enquête démontre qu'auCanada, les géosciences sont principalementdes disciplines d'hommes. Cependant, lesprofils démographiques des deux sexesmontrent que cette situation changeralentement au gré des départs à la retraite.La fourchette médiane des salaires deshommes est de 75 à 100 k$, alors que celle des femmes est de 50 à 75 k$.L'analyse comparative entre les sexes montrequ'il n'y a pas de différence détectable dansle profil d'indemnisation pour la tranched'âge de 40 ans et moins, mais qu'il y aune différence pour la tranche d'âge deplus de 40 ans, même lorsqu'on tientcompte du niveau de formation.
Les géoscientifiques qui ontrépondu avaient des niveaux de formationélevés. Dans les milieux gouvernementauxfédéraux et provinciaux ainsi que dans lessociétés de services géotechniques, lamajorité des répondants détenaient unemaîtrise. Dans les autres domaines dusecteur privé, la majorité des répondantsdes sous-secteurs de l'énergie et desminéraux détenaient un baccalauréat.Étonnamment, les plus hauts niveaux dediplômation ne correspondent pas néces-sairement à des salaires annuels plus élevés,non plus qu'à des niveaux de responsabilitéplus importants. En général, l'âge etl'expérience sont plus importants que leniveau de diplômation comme facteursdéterminant le niveau salarial médian ainsique le niveau des responsabilités.
Ce recensement montre qu'engros, au cours des 10 prochaines années,les taux de départ à la retraite dans lesecteur canadien des géosciences n'excé-dera pas celui de la moyenne canadienne.Cependant, l'âge médian élevé desgéoscientifiques du secteur des minérauxpourrait signifier des pertes importantes depersonnel d'expérience au cours de laprochaine décennie. Près des deux tiersdes répondants sont membres de deuxsociétés professionnelles ou plus du CGC.À peu près 10 % des répondants sontmembres de 4 sociétés professionnelles ouplus, ce qui est un indice de l'étalementdes spécialités et de la fragmentation dudomaine professionnel. Un peu plus de lamoitié des répondants sont des géoscien-tifiques de sociétés professionnellesprovinciales.