Résumés
Résumé
La première partie de cet article met en relief quelques éléments majeurs liés à la notion protéiforme du temps. L’auteur questionne ensuite le rapport problématique du temps et de l’espace dans la littérature franco-ontarienne. Suit l’analyse du recueil de poèmes de Gilles Lacombe Petites heures qui s’avancent en riant paru en 1998, qui témoigne d’un temps qui n’est ni sacralisé, ni éclaté, ni résigné en fonction de conceptions temporelles particulières aux cultures minoritaires.
Abstract
This article highlights the major elements related to the protean notion of time. The problematic representation of time in Franco-Ontarian literature is questioned. Gilles Lacombe’s collection of poems Petites heures qui s’avancent en riant, published in 1998, is further analysed. In the context of specific constructions of time in minority cultures, Gilles Lacombe’s work evokes a conception of time that cannot be sacred, fragmented, or resigned.
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Parties annexes
Note biographique
Robert Yergeau est professeur titulaire au Département de français de l’Université d’Ottawa. Il a publié plusieurs recueils de poèmes, ainsi que trois essais qui forment un triptyque : À tout prix : les prix littéraires au Québec (1994), Art, argent, arrangement : le mécénat d’État (2004) et le Dictionnaire-album du mécénat d’État (2008). Il a fondé, en 1988, les Éditions du Nordir.
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