Résumés
Résumé
Dans Femme forêt (2021) et Femme fleuve (2022) d’Anaïs Barbeau-Lavalette, une narratrice s’immerge dans un milieu naturel où elle vit des expériences de profonde exaltation. Cet article propose une lecture écoféministe de ces deux romans en faisant ressortir comment l’écriture de Barbeau-Lavalette « recycle », pour les resémantiser, des métaphores usuelles et les intègre dans une rhétorique de la porosité entre le sujet et son environnement. Elle développe par ailleurs des images de métamorphoses montrant des formes de vie qui se transforment au sein de leurs milieux naturels. En valorisant la cyclicité et la porosité des êtres, ces romans remettent en question les hiérarchisations biologiques et appellent de nouvelles approches épistémologiques.
Mots-clés :
- Écoféminisme,
- Écopoétique,
- Fusion,
- Métamorphose,
- Anaïs Barbeau- Lavalette
Abstract
In Femme forêt (2021) and Femme fleuve (2022) by Anaïs Barbeau-Lavalette, a narrator immerses herself in a natural environment where she experiences moments of profound exhilaration. This paper offers an ecofeminist reading of these two novels, highlighting how Barbeau-Lavalette’s writing “recycles” common metaphors to give them new meanings and integrates them into a rhetoric of porosity between the subject and their environment. Additionally, she develops images of metamorphosis that show life forms transforming within their natural surroundings. By valuing the cyclicality and porosity of beings, these novels challenge biological hierarchies and call for new epistemological approaches.
Keywords:
- Ecofeminism,
- Ecocriticism,
- Fusion,
- Metamorphosis,
- Anaïs Barbeau-Lavalette
Parties annexes
Références
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10.7202/1061859ar