Résumés
Résumé
Faisant appel au film culte Cosmos (1996), Simon Harel étudie les figures montréalaises de la mobilité géographique et culturelle. À ce sujet, le taxi représente, dans Cosmos, un espace identitaire, capteur de mobilité, traceur de parcours autant réels qu’imaginaires et figure emblématique de la ville. Cette analyse permet une réflexion sur les récits de soi et d’espace du sujet en mouvement. Aux yeux de Simon Harel, le chauffeur de taxi est un véritable « homme-récit » (pour reprendre l’expression de Tzvetan Todorov) ayant une fonction d’interprète de la parole des autres, de l’actualité de la vie urbaine et de la tradition orale.
Abstract
Calling on that 1996 cult movie Cosmos, Simon Harel focuses on geographic and cultural comings and goings in Montreal. In the movie, the taxicab embodies the city and acts as an identity bubble that captures motion and traces routes both imagined and real. Harel’s exploration fosters an analysis of the various narratives expounding the self and the environment of those in motion. To the author, the cab driver himself is a true “narrative” as Tzvetan Todorov would understand it, tasked with interpreting his passengers’ words, life in his city and oral tradition.
Parties annexes
Références
- Ollivier, Émile, « Une nuit, un taxi », Regarde, regarde les lions : nouvelles, Paris, Albin Michel, 2001.
- Québecor, « Cosmos » [en ligne], Éléphant, mémoire du cinéma québécois [http://elephant.canoe.ca/films/cosmos_23687].
- Ramond, Charles-Henri, « Cosmos— Film collectif » [en ligne], Films du Québec : les films de fiction québécois des origines à nos jours [http://www.filmsquebec.com/films/cosmos/].
- Urry, John, « The System of Automobility », Theory, Culture & Society, vol. 21, nº 4-5 (2004), p. 25-39.