Résumés
Résumé
L'Église chrétienne et l'État dans l'antiquité tardive n'ont pas fait œuvre de destruction systématique des temples païens et de leurs objets d'art. Au contraire, des décrets officiels témoignent de la volonté de l'État de conserver ce patrimoine artistique. La position des autorités chrétiennes est plus complexe : certaines communautés ont fait preuve de fanatisme destructeur mais ont été désavouées par les grands esprits de leur époque, comme saint Augustin. Cette tolérance s'explique par la paideia commune dans laquelle chrétiens et païens avaient été éduqués.
Abstract
The christian Church and the State in the late antiquity have not conspired in a systematic destruction of pagan temples and their art objects. On the contrary, official laws prove the State's intentions to conserve this artistic patrimony. Christian positions are more complex : some communities have given proofs of their fanatism but have been condemned by the major thinkers of the time, namely saint Augustin. This tolerance can be explained by the common paideia in which Christian and Pagans were educated.