Résumés
Résumé
Deux romans de jeunes Chinoises-Américaines, Bone de Fae Myenne Ng et The joy Luck Club d'Amy Tan, illustrent à merveille une nouvelle tendance de la littérature américaine : l'émergence d'un nouveau corpus d'oeuvres rédigées en anglais par des immigrants de première ou de deuxième génération. Occupées à concilier un passé chinois qu'elles ne connaissent qu'à travers les récits de leurs parents et un présent américain dans lequel elles s'inscrivent en quelque sorte de biais, les protagonistes de ces romans ont à passer de la Chine à l'Amérique, du chinois à l'anglais, de l'oral à l'écrit. Il est également question de la manière dont le rapport à l'héritage chinois (et à la mère qui en est l'emblème) donne lieu à une construction identitaire complexe et mobile, le tout imprimant au roman sa forme particulière.
Abstract
Two novels by young Chinese-American women - Bone, by Fae Myenne Ng and The joy Luck Club, by Amy Tan -illustrate a new trend in American literature : writing in English by first and second-generation immigrants. Trying to make sense of a Chinese heritage known to them only at second hand and of an American present in which they are somewhat marginalized, they move from China to America, Chinese to English, oral to written forms. The article also considers how the relationship between the authors' Chinese heritage (and the mothers who exemplify that heritage) gives rise to a complex and ever-shifting identity, thus determining the form of the novel which records the process.
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