Résumés
Résumé
La Vénus d’Ille (1837) de Mérimée fait coexister des logiques anthropologiques qui comprennent le malheur de façon plurielle et concurrentielle. Hasard, vengeance, mauvais sort, contrepartie négative à un trop grand bonheur et série d’écarts coutumiers font partie du fécond système culturel du récit. Cet article ethnocritique saisit les conflits de cosmologies (soit des visions du monde) qui expliquent et interprètent l’infortune en proposant l’hypothèse qu’ils sont constitutifs du genre fantastique.
Abstract
Mérimée’s La Vénus d’Ille (1837) brings together anthropological logics that understand misfortune in a plural and competitive way. Chance, revenge, bad luck, negative counterpart to too much happiness and a series of customary deviations are part of the fertile cultural narrative system. This ethnocritical article captures the conflicts of cosmologies (of the worldviews), which explain and interpret misfortune, by proposing the hypothesis that they are constitutive of the fantastic genre.