Résumés
Résumé
Dans ce qui nous est parvenu de notre plus ancienne littérature, la proportion de textes dont l’auteur reste inconnu est telle qu’elle tend à ériger ce constat en une véritable norme. Il convient toutefois de s’interroger sur la pertinence de la notion d’anonymat pour cette période de notre histoire culturelle. Cet article propose de faire le tour de la question au moyen d’une variété d’exemples, avec une attention spéciale aux traductions d’oeuvres pieuses. Pour cela, il tient compte de la diversité des situations, des statuts et des postures que ces variantes révèlent face aux auteurs et aux autres intervenants de la scène littéraire.
Abstract
In what came to us from our more ancient literature, the proportion of texts of which the author remains unknown is such that it sets this situation as an actual norm. Yet, it is proper to question the relevance of the notion of anonymity for this period of our cultural history. This article proposes to examine the question from all sides by means of a variety of examples, with a special attention to the translation of pious works. For that purpose, it will take into account the diversity of situations, statuses and postures that these variants reveal in front of the authors and other contributors on the literary scene.