Résumés
Résumé
En tentant de renouveler le genre de l’oraison funèbre, Bossuet l’articula sur une véritable scénographie du deuil au sein du langage. Celle-ci devient alors un moyen d’explorer les tensions entre foi et science et de saisir les liens « historiaux » entre le langage et la mort. Cette étude, d’abord intéressée par les Oraisons funèbres de Bossuet, s’ouvre donc éventuellement sur d’autres textes beaucoup plus récents et particulièrement importants dans l’histoire de la pensée occidentale, notamment ceux de Mallarmé, Claudel et Heidegger.
Abstract
In renewing the genre of the « oraison funèbre », Bossuet sought to understand the scenography of mourning which is present in the experience of language itself. Through a carefully crafted poetic invocation of death, the tensions between faith and science as well as the « historial » links between language and death are explored. This paper offers a reading of Bossuet’s Oraisons funèbres, which in turn allows for a brief reflection on more recent Western texts on language by Mallarmé, Claudel and Heidegger.