Résumés
Résumé
La mémoire de la Shoah est-elle assimilable aux autres mémoires de guerres ? Échappe-t-elle à cette typologie ou, au contraire, en incarne-t-elle le principe ? Sur le fond de cette question, le présent article interroge l'oeuvre de Paul Celan, hantée par la mort nazie, pour y lire une poétique énonçant un travail mémoriel spécifique, répondant aux besoins d'une temporalité et d'un ethos inédits, dictés par la condition du survivant.
Abstract
Is the memory of the Shoah similar to other memories of wars? Is it an exception to this category or does it embody its principle? This article explores the heart of the question through Paul Celan's poetry, haunted by Nazi death, reading therein a poetics yielding a specific memory work, which answers the needs of a new time and ethos, defined by the condition of the survivor.