Résumés
Résumé
On ne peut tout garder en mémoire. On doit donc commencer par oublier, puis on se souviendra de ce dont il faut se rappeler, et puis après on pourra rêver de ce qu’il nous est possible de faire. C’est ce que semble suggérer la tradition orale en Haïti. Cela permet de comprendre l’apparente incohérence des rapports entre l’oubli et la mémoire dans les pratiques collectives des Haïtiens.
Abstract
One can not keep everything in one’s memory. It is therefore necessary to begin to forget, then can be remembered what needs to be recalled, after which one can dream of what is possible. This is what appears to have happened in Haitian oral tradition. This allows for understanding apparent incoherencies of recalling the forgotten and remembered in the collective practices of Haitians.
Parties annexes
Références
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