Sport’s Impact on the Francophoneness of the Alberta Francophone Games (AFG)

Abstract

This article discusses the conflict between two discourses on “sport” and how their intersection with discourses on the “francophone” shaped the Alberta Francophone Games (AFG). A brief description of the two discourses is articulated in the context of the AFG. Whereas the “discourse of excellence” emphasizes both sporting competitiveness and the reproduction of established technical and organizational standards, the “discourse of participation” promotes recreational sport and the modification of structural and technical criteria. The author outlines the three principal debates generated by the interaction of sport and francophone discourses: competitive vs. recreational Games; smaller “francophone” Games vs. bigger French-speaking Games; and sport vs. francophoneness. The conclusion points to the effects of this muddled discursive space on organizers’ practices leading them to focus on the development of an expertise in sport performance and in sport management rather than developing a more sophisticated knowledge of the promotion of francophoneness.

Résumé

Cet article examine le conflit entre deux discours sur le « sport » et la manière dont leur croisement avec les discours sur les « Francophones » ont modelé les Jeux francophones de l’Alberta (JFA). Une brève description des deux discours s’articule dans le contexte des JFA. Tandis que le « discours de l’excellence » met l’accent à la fois sur la compétitivité sportive et sur la reproduction de standards techniques et organisationnels établis, le « discours de la participation » promeut le sport récréatif et la modification des critères structurels et techniques. L’auteur relève les trois débats principaux générés par l’interaction du sport et du discours sur la francophonie : la compétition contre les jeux récréatifs ; les petits jeux « francophones » contre les grandes compétitions se déroulant en français ; et le sport contre la francophonie. La conclusion fait remarquer la confusion de cet espace discursif et ses effets sur les pratiques des organisateurs, qui sont amenés à développer leur expertise en performance et en organisation sportive plutôt qu’à développer une connaissance plus sophistiquée de leur promotion de la francophonie.