Résumés
Abstract
In this historiographic account, the author distinguishes between two different voices in the development of folklore as a discipline in Québec. Since the beginning of folklore studies in 19th century thinking, researchers have divided in two camps: exponents of oral tradition (seen as a heritage on its way to extinction), and exponents of material culture. This divergence can be seen in the work of Edouard Massicotte, Marius Barbeau, J.M. Gauvreau and Robert-Lionel Séguin. With the work of Luc Lacourcière, folklore began to be seen as an indivisible whole. Looking at the careers of the main figures in the discipline, the author shows how their perspectives eventually meet in a new approach.
Résumé
Dans cet exposé historiographique, l’auteur distingue deux voies divergentes dans le développement de la discipline folklorique au Québec. Depuis les origines des études de folklore dans le courant du XIXe siècle, les chercheurs se sont divisés en deux camps, entre les tenants de la tradition orale, considérée comme un patrimoine en voie de disparition, et les tenants de la culture matérielle. Cette scission est visible dans les travaux successifs d’Edouard Massicotte, Marius Barbeau, J.M. Gauvreau et Robert-Lionel Séguin. A partir des travaux de Luc Lacourcière, le folklore commence à être compris comme un tout indissociable. En examinant le parcours des principales figures de la discipline, l’auteur démontre comment ces parcours distancés finissent par se rejoindre dans une nouvelle approche.
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