Résumés
Abstract
This article examines festivals and related forms of public culture in Sardinia as performance events which construct and negotiate meanings for both hosts (the dominated culture, in the case of Sardinia) and guests (tourists), serving as sites for the creation of identity and authenticity. It documents the emergence of “festival reclamation,” a phenomenon in which subjugated groups reclaim or reappropriate (re)presentations of them created by the dominant culture. Festival reclamation may entail the reappropriation or recreation of a separate festival as an exquisitely local celebration after a larger festival has become a tourist attraction. Thus when a town’s primary festival no longer performs an identity narrative to which the population can subscribe, the community may choose to transform the festival through new activities, or to designate a new, separate festival to perform the identity with which the community identifies. This article examines these processes as part of the phenomenon of globalisation/localisation.
Résumé
Cet article analyse des festivals et des formes semblables de culture publique en Sardaigne comme événements-performances qui construisent et négocient des significations autant pour les hôtes (la culture dominée, dans le cas de la Sardaigne) que pour les invités (les touristes), servant de lieux pour la création de l’identité et de l’authenticité. Ce texte documente l’apparition de la « récupération du festival », un phénomène dans lequel les groupes subjugués récupèrent ou se réapproprient les (re)présentations d’eux-mêmes créées par la culture dominante. La récupération du festival peut supposer la réappropriation ou la recréation d’un festival séparé, qui prend la forme d’une extraordinaire célébration locale, après qu’un grand festival soit devenu une attraction touristique. Ainsi, quand un festival essentiellement local ne met plus en scène un récit identitaire auquel la population peut adhérer, la communauté peut choisir de transformer le festival par de nouvelles activités ou en désigner un nouveau, un festival séparé à l’occasion duquel mettre en scène l’identité à laquelle la communauté s’identifie. Cet article analyse ce processus qui est ici abordé comme une partie du phénomène de globalisation/localisation.