Résumés
Résumé
Cet article fait état du traitement réservé aux Amérindiens dans la correspondance des délégués apostoliques du Saint-Siège en Amérique du Nord pendant la deuxième moitié du XIXe siècle. De manière générale, les « sauvages » — comme on les appelle encore alors —, occupent une place limitée dans les écrits des délégués. Peu nombreux, les Amérindiens ne semblent plus être un enjeu pour le Vatican qui s’engage alors dans une lutte contre les protestants pour le contrôle des âmes des immigrants européens. Beaucoup plus préoccupante est la création de paroisses et de diocèses catholiques destinés à encadrer les immigrants. Le Vatican laisse au clergé séculier — missionnaires jésuites et oblats qui n’ont pas de liens directs avec lui — le soin de convertir les groupes autochtones des Prairies et de la côte du Pacifique.
Abstract
This article examines the manner in which the native Americans were treated in the correspondence of the apostolic delegates sent to North America by the Vatican during the second half of the 19th century. The delegates do not appear to have been particularly concemed by the “savages”, as they were often called in the reports. Few in numbers, the native Americans were no longer considered by the Vatican as major actors in the rivalry between Catholics and Protestants for the conquest of the continent. The Vatican was far more preoccupied by the creation of new parishes and dioceses for the numerous Catholic immigrants entering North America so as to maintain them in their faith. The conversion of the remaining native groups of the Prairies and the Pacific Coast was left to the Jesuit and Oblate missionaries who had no direct ties with the Vatican.
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