Résumés
Abstract
Tellings of blonde jokes examined using a discourse analysis sensitive to power dynamics between women and men provide an illustration of patriarchal strategy which parallels that of the xerox-lore “25 Good Reasons Why Beer is Better Than Women”; the advocacy of mutual contradictions in which you must take this seriously, yet you must take this as a joke. Our discussion places discourse analysis in the service of feminist theory by showing how in cross sex joking interactions initiated by men and involving misogynist material like blonde jokes, a woman’s options for responding are limited and fundamentally unsatisfying. Some of the examples of blonde joke tellings show how women employ responsive counter-tactics, but analysis indicates why these strategies are problematic, compelling them to make choices between equally undesirable options, so limited that even making a choice is oppressive.
Résumé
Par une analyse des rapports de force évoqués dans le discours, l’étude de blagues se moquant des «blondes» et le xerox-lore intitulé «25 bonnes raisons qui expliquent pourquoi une bière est meilleure qu’une femme», qui est bien connu de la culture des bureaux en Amérique du Nord, permet de faire ressortir des stratégies de domination patriarcale. On exige des femmes qui les entendent ou qui les lisent de les prendre au sérieux, mais, en même temps, de les accepter comme étant amusant. Notre approche met l’analyse du discours au service des théories féministes en démontrant comment, dans des contextes de communication intersexuelle où des femmes se retrouvent face à des hommes qui racontent des blagues sur leurs «blondes», les possibilités de réponse disponibles aux femmes sont limitées et inefficaces. Plusieurs exemples montrent que même lorsque des femmes déploient des stratégies pour contrer les blagues, celles-ci sont problématiques et forcent les femmes à faire un choix entre des possibilités tout aussi indésirables les unes que les autres, de sorte que le fait de faire un choix est opprimant en soi.
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