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Ce texte aborde la tendance fréquemment observée dans les pratiques des universités des pays non anglophones, notamment au niveau des instances décisionnelles, à accorder, sans guère de recul critique, une place considérable à la langue anglaise. Cette tendance est nette dans la plupart des universités européennes, universités ayant historiquement, socialement et politiquement vocation à travailler en français. On tente ici, au-delà du constat, de proposer un démontage analytique, posé comme condition nécessaire à (i) typologiser les utilisations de l’anglais, (ii) mieux discerner les motifs (parfois compréhensibles, parfois fallacieux) qui motivent ces pratiques, et (iii) proposer des mesures concrètes qui permettent l’ouverture internationale sans abandonner à la langue anglaise un quasi-monopole dans l’enseignement et la recherche au niveau tertiaire.