Résumés
Résumé
Cet article étudie la figure de la mauvaise mère dans Contours du jour qui vient de Léonora Miano et dans Femme nue, femme noire de Calixthe Beyala. La comparaison entre les deux autrices permet de souligner la façon dont cette figure de la mauvaise mère est utilisée pour dénoncer certains travers de la société patriarcale décrite dans ces romans. Les critiques sont précises et renvoient clairement à la République démocratique du Congo chez Léonora Miano, tandis que chez Calixthe Beyala, elles restent plus vagues et sont le fruit d’une vision plus stéréotypée de l’Afrique. La réconciliation partielle entre la mère et la fille, qui a lieu à la fin des deux romans, apparaît comme une nécessité pour dépasser les blessures postcoloniales de la société, qui est marquée par la religion évangéliste et les superstitions chez L. Miano et, chez C. Beyala, par les violences misogynes et le désamour de soi.
Abstract
This article studies the figure of the bad mother in Contours du jour qui vient by Léonora Miano and in Femme nue, femme noire by Calixthe Beyala. The comparison between the two authoresses helps to show how this figure is used to denounce several issues in the patriarchal society described in these novels. In Miano’s novel, such criticisms clearly refer to the Democratic Republic of the Congo, whereas in Beyala’s, they remain vaguer and result from a more stereotyped vision of Africa. The partial reconciliation between mother and daughter, which takes place at the end of the two novels, appears necessary to heal the wounds of society in the postcolonial period, which is characterised by evangelicalism and superstitions in Miano, and in Beyala, by misogynistic violence and self-hatred.
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