Résumés
Résumé
Entre 1969 et 1980, protecteur politique et modèle littéraire, Henri Lopes se refuse à exercer une autorité charismatique sur les novices de la phratrie. Au fil des entretiens, revient une antienne : il n’est pas un mentor et renvoie volontiers les débutants qui le sollicitent aux Lettres à un jeune poète de Rilke. Susciter « l’envie » de prolonger son oeuvre « insolente », faire de la phratrie un laboratoire créatif destiné aux apprentis et les « aider » à se « sentir écrivains » – ce sont là les seules « leçons » dispensées par le romancier dont les textes réfléchissent, à l’infini, la dynamique exploratoire de son écriture.
Abstract
Between 1969 and 1980, Henri Lopes, who holds high-ranking ministerial positions and is a highly regarded literary figure, refuses to exert any charismatic authority on the phratry even while helping junior Congolese authors. In interviews, he constantly insists on one important idea : he is not a mentor and refers young writers to the reading of Rilke’s Letters to a Young Poet. A willingness to trigger the « desire » to prolong his « cheeky » work, and to make of the phratry creative laboratory, so that aspiring writers should be « helped » to « feel like writers » those are the only « lessons » given by a novelist whose works indefinitely reflect the quest for an ever-exploring mode of writing.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger