Résumés
Résumé
Pourquoi certains chercheurs africanistes éprouvent-ils lebesoin d’écrire un récit de vie ou un carnet devoyage avant ou après une monographie scientifique soldant uneenquête de terrain ? La première forme aurait-elletout simplement une dimension résiduelle, réduite ainsiau statut d’appendice de la seconde, ou au contraire les deuxseraient-elles complémentaires ? Ces problématiquescouvrent un champ et une période relativement vastes, allant dela pratique de la réflexivité chez les chercheurs ensciences humaines et sociales – Michel Leiris, Georges Balandier,Jean-Loup Amselle – aux continuités et recoupements quel’on observe dans les études littéraires etcritiques – Alain Ricard, Bernard Mouralis, Valentin-YvesMudimbe, Manthia Diawara, etc. C’est pour faire place auxcontinuités plutôt qu’aux ruptures que l’onrelativise la formule de « deuxième livre del’ethnographe », de Vincent Debaene, luipréférant celle du double livre, favorable auxrecoupements entre productions, par-delà les genres.
Abstract
Why do some Africanist scholars feel they need to write a life story or a travel diary before or after a scientific monograph that resulted in a field survey ? Would the first form simply have a residual dimension, thus reduced to the appendix status of the second, or, on the contrary, would the two be complementary ? These problems cover a relatively wide field and period, ranging from the practice of reflexivity among human and social scientists – Michel Leiris, Georges Balandier and Jean-Loup Amselle – to the continuities and overlaps observed in literary and critical studies – Alain Ricard, Bernard Mouralis, Valentin Yves Mudimbe, Manthia Diawara, etc. It is favor continuities over than ruptures, we should put the term of « second book at the ethnographer », by Vincent Debaene, into perspective preferring that of the double book, favorable to the overlaps between productions, beyond genres.
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