Résumés
Résumé
Mettant en parallèle deux romans de Tierno Monénembo publiés à vingt ans d’intervalle, Pelourinho (1995) et Les Coqs cubains chantent à minuit (2015), cette contribution montre que, s’il s’agit bien dans les deux cas d’une quête identitaire, celle-ci n’est pas tant à la recherche d’une filiation réelle, sanguine si l’on veut, que d’une filiation littéraire entre une littérature africaine qui s’affirme et ses deux grandes aînées afro-américaines, les littératures du Brésil et de Cuba.
Abstract
Drawing a parallel between two novels by Tierno Monénembo published twenty years apart, Pelourinho (1995) and Les Coqs cubains chantent à minuit (2015), this article shows that, if both deal with a quest for identity, the issue raised is not so much that of a true, blood filiation, as it were, but that of a search for a literary filiation. Indeed, the reader can witness the birth of an African literature which begins to assert itself as it simultaneously takes its place between its two Afro-American elder siblings, the literatures from Brazil and Cuba.