Résumés
Résumé
Dans ses films Xala (1974) et Ceddo (1977), Sembène redéfinit l’usage des sculptures traditionnelles en bois, tout en demeurant fidèle aux métaphysiques sahéliennes dans ses innovations esthétiques, littéraires ou cinématographiques. Des masques, un bâton ou une canne jouent à l’écran un rôle qui, en raison de leur propre vitalité et de leur étroite association avec divers personnages, capte l’attention du public autant que le font les héros des films. Sembène oppose, dans la trame de ses films, la force vitale de ces objets africains à celle d’artefacts, symboles de l’Occident. Sculptés par l’homme, les objets africains restent en relation avec l’environnement dont leur substance est tirée ; Sembene établit de surcroît, entre lieux et personnages, des liens profonds, notamment entre les arbres, le bois et les hommes.
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