Résumés
Résumé
La plupart des recherches actuelles sur l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (otan) mettent en évidence que cette alliance traverse de graves difficultés, est dans l’ensemble inappropriée, ou bien est vouée à l’effondrement. Presque toutes portent sur les différends à propos de l’Irak des deux côtés de l’Atlantique, sur les grandes différences de capacité militaire entre les États-Unis et ses alliés, ou sur les effets (négativement perçus) d’un élargissement de l’alliance. Dans la littérature récente, aucune recherche n’examine le rôle du Congrès américain sur l’évolution de l’organisation. Cet article fait l’examen du regard que porte le Congrès sur l’otan à propos des quatre questions de l’élargissement de l’alliance, du rôle de l’otan en Afghanistan, de l’assistance qu’elle apporte aux pays de l’Union africaine au Soudan, et de son rôle en Irak après l’opération Liberté de l’Irak. Il conclut que le Congrès s’est peu soucié de voir à la transformation de l’otan et s’est désintéressé de manière surprenante de sa mission en Afghanistan. Bien qu’il y ait eu des exemples d’entrepreneurship de la part du Congrès, celui-ci s’est montré principalement loyal envers le président des États-Unis.
Abstract
Much of the current research on the North Atlantic Treaty Organization (nato) points to an alliance that is deeply troubled, largely irrelevant, or is bound to collapse. Nearly all of this research focuses on the transatlantic differences over Iraq, the wide differences in military capabilities between the United States and its allies, or the perceived negative impact of alliance expansion. Within recent literature, no research examines Congress’s role in shaping the alliance’s evolution. This paper examines Congress’s views toward nato across four issue areas; alliance expansion, nato’s role in Afghanistan, nato’s assistance to the African Union in Sudan, and nato’s role in Iraq after Operation Iraqi Freedom. This paper finds that Congress devoted little attention to shaping nato’s transformation, and was surprisingly disengaged on nato’s mission in Afghanistan. While examples of congressional entrepreneurship were evident, Congress was mostly deferential to the president.