Résumés
Résumé
L'élection du Dr Gro Harlem Brundtland (Norvège), en mai 1998, comme Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (pus), a été ressentie comme le signal et l'espoir d'un renouveau pour cette agence spécialisée des Nations Unies. L'article rappelle les critiques portées contre la gestion du prédécesseur du Dr Brundtland, le Dr Hiroshi Nakajima (Japon), pendant ses deux mandats de cinq ans. Ce dernier avait amorcé un processus de réforme, endossé par l'Assemblée mondiale de la Santé en 1993. Des groupes indépendants ont estimé que les réformes proposées étaient insuffisantes et ont identifié les principales questions à résoudre. Dès sa nomination, le Dr Brundtland a exprimé clairement la nécessité d'un changement et pris quelques mesures spectaculaires. Une véritable évaluation de sa gestion et de son impact sur I'OMS devra être entreprise à la fin de son premier mandat, en 2003
Abstract
The election of Dr Gro Harlem Brundtland (Norway), in May 1998, as Director-General of the World Health Organization (WHO) has been felt as a signal and a hope of renewal for this specialized agency of the United Nations. The article recalls the criticisms addressed to the management of Dr Brundtland's predecessor, Dr Hiroshi Nakajima (Japan), during his two five-year terms. Dr Nakajima had initiated a reform process, endorsed by the World Health Assembly in 1993. Independent groups considered that the proposed reforms were inadequate and they identified the principal issues to be resolved. As soon as she was appointed, Dr Brundtland expressed clearly the need for change and made a few spectacular decisions. Her management and its impact on WHO should be evaluated at the end of her first term, in 2003.