Résumés
Résumé
Si la volonté d'affirmer son rang reste toujours fondamentale pour la politique étrangère de la France, elle n'explique pas seule une politique qui se concentre de plus en plus sur les institutions internationales depuis la fin de la guerre froide. D'autres motivations doivent entrer en ligne de compte, notamment : la reconnaissance des insuffisances de ses propres ressources, l'évaluation des limites d'une approche bilatérale, le désir de contenir les tendances unilatéralistes des États-Unis, et le besoin d'affirmer son rôle de puissance de premier plan. En outre, la France cherche à faire adopter des normes de conduite internationale que seules les institutions peuvent imposer. Les trois cas choisis - la réforme de VONU, les sanctions contre l'Irak et le terrorisme - démontrent toute la complexité de la décision française de privilégier dorénavant une action internationale à travers les institutions.
Abstract
If the mil to assert Us international status still remains vital to France's foreign policy, it cannot explain by itself a policy which has put more and more emphasis on international institutions since the end of the Cold War. Other motives must also betaken into account, notably : admitting its own lack of resources, evaluating the limits of a bilateral approach, wanting to contain us tendencies to unilateral actions and needing to assert its role as a first-class power. France is also attempting to have adopted norms of international conduct which only international institutions can impose. The three cases chosen - reform of the UN, sanctions against Iraq and terrorism -demonstrate the full complexity of the French decision to privilege international action through institutions from now on.
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