Résumés
Résumé
En septembre 1868, six religieuses Hospitalières de Saint-Joseph arrivent à Tracadie au Nouveau-Brunswick pour soigner les lépreux. Outre leur forte implication dans le développement des soins de santé, elles contribuent à l’éducation de la jeunesse de la ville puis de la péninsule acadienne. Après une première école modeste (1873) et la fondation d’un orphelinat en 1888, une seconde école est ouverte en 1903 et un pensionnat pour les enfants de la paroisse. Le nombre d’élèves augmentant, les religieuses créent l’Académie Sainte-Famille (1912) qui reçoit des pensionnaires et des externes, filles et garçons, jusqu’à 12 ans. Cette institution qui compte jusqu’à 350 élèves, offre les classes du niveau élémentaire et secondaire, un programme d’arts ménagers et un cours commercial bilingue. Elle ferme ses portes en 1967 en tant qu’institution privée. Puis jusqu’en 1976, 600 élèves y reçoivent l’instruction primaire. Cet article propose de présenter quelques religieuses qui ont marqué l’histoire de l’éducation à Tracadie et qui ont fait progresser la culture francophone en Acadie et au Nouveau-Brunswick.
Abstract
In September 1868, six «Religieuses Hospitalières de St-Joseph» arrived in New Brunswick to treat the lepers. In addition to their strong involvement in the development of health care, they would help the youth’s education of the city then the Acadian Peninsula. After a modest first school welcoming 40 students between 1873 and 1886 as well as the founding of an orphanage in 1888, a second school was opened in 1903 in addition to a boarding school for children of the parish. The number of students increasing, the nuns decided to build in 1912, the “Académie Sainte-Famille,” which would receive boarders and external students. The girls would finish their education while the boys were allowed to study until the age of 12. This institution with up to 350 students offered elementary and secondary education, a program of domestic science and a bilingual business course, but it had to close its doors in 1967 as a private institution. Overall, 600 students received a primary education until 1976. This article will present a few nuns who have marked the history of education in Tracadie, and who have also advanced the Francophone culture in Acadia and New Brunswick.
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Parties annexes
Note biographique
Florence Ott a obtenu des diplômes des universités françaises de Haute-Alsace et de Franche-Comté avant d’obtenir son doctorat en histoire et civilisation de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris en 1999. Elle est professeure en gestion de l’information à l’Université de Moncton, Campus de Shippagan, depuis 2007. Elle a été maître de conférence en archivistique privée à l'Université de Haute-Alsace et directrice du Centre Rhénan d'Archives et de Recherches Économiques de Mulhouse, en France, jusqu’en novembre 2006. Historienne et archiviste elle a étudié le patronat protestant mulhousien et écrit de nombreux articles sur la sauvegarde et la valorisation du patrimoine documentaire. Elle a écrit deux ouvrages dont «La Société industrielle de Mulhouse sous l’Empire allemand (1871-1918)» et ses articles ont paru dans des revues telles que la Revue du Musée des Arts et Métiers et les dossiers de la Revue Historiens et Géographes.