Résumés
Résumé
L’auteur propose un type d’analyse visant à cerner en quoi les oeuvres des communautés religieuses ont laissé des traces structurantes dans notre culture. L’hypothèse heuristique sous-jacente est qu’il y a, provenant de ces oeuvres, un formatage matriciel qui est encore opérant dans nos façons de penser, de dire et d’aménager les choses, voire dans nos institutions. L’auteur rappelle d’abord, par mode d’analogie, en quoi les héritages grec, romain et chrétien façonnent toujours la culture occidentale. Il propose ensuite d’appliquer le même type d’« archéologie culturelle » à l’héritage des communautés religieuses et suggère quelques pistes à explorer dans cette perspective, notamment dans les domaines de l’éducation et des services sociaux.
Abstract
The author proposes a kind of analysis whose purpose is to identify how the works of the religious communities have left structuring traces in our culture. The heuristic hypothesis behind this proposal is that some of those works are like a «matrix» which is still operating in our ways of thinking, telling and organizing things, as well as in our institutions. First, and by analogy, the author reminds how greek, roman and christian inheritances are still shaping western culture. Then he suggests to apply the same kind of «cultural archeology» to explore the inheritance of the religious communities, especially in the areas of educational and social services.
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Parties annexes
Note biographique
Détenteur d’un Doctorat d’État, obtenu à l’Université des Sciences humaines de Strasbourg, Pierre Lucier a été professeur à l’Université de Montréal, puis administrateur d’État au Gouvernement du Québec, où il a été conseiller au Développement culturel et scientifique, sous-ministre de l’Enseignement supérieur et de la Science, sous-ministre de l’Éducation, président du Conseil supérieur de l’éducation et président du Conseil des universités. De 1996 à 2003, il a été président de l’Université du Québec. Depuis 2005, il est associé à la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, dont il a été le titulaire de 2006 à 2010. Depuis 2006, il est également professeur invité au Département de Sciences des religions de l’UQAM.