Résumés
Résumé
Cet article traite de la problématique de l’accès des filles et des femmes aux études supérieures à l’Université d’Ottawa depuis la remise du premier diplôme à une femme en 1920. Mais pour pouvoir faire une comparaison homme-femme, les auteures analysent en profondeur des données récentes dans deux domaines : l’un est traditionnellement masculin et l’autre, traditionnellement féminin. La motivation des auteures repose sur l’hypothèse selon laquelle la situation des femmes professeures et étudiantes s’est beaucoup améliorée depuis 1987, date à laquelle l’Université d’Ottawa a adopté un énoncé de mission dans laquelle elle s’engageait à continuer à jouer un rôle déterminant dans la promotion des femmes dans tous les domaines de la vie universitaire. Les auteures ont donc tenté d’évaluer les différences homme-femme en ce qui concerne : 1) l’inscription; 2) le statut à temps partiel et à plein temps; 3) les programmes de premier, deuxième et troisième cycles; 4) l’embauche; 5) le rang professoral; 6) le salaire et 7) l’adhésion à la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Il ressort des données recueillies que les étudiantes et les professeures continuent de se faire prendre dans une sorte d’« entonnoir académique ».
Abstract
This article deals with the problem of the access of girls and women to postsecondary education at the University Ottawa since the first diploma was awarded to a woman in 1920. To make a comparison between men and women, the authors make an in-depth analysis of the recent data in two fields: one is traditionally masculine and the other is traditionally feminine. The authors are motivated by the hypothesis that the situation for female professors and students has greatly improved since 1987, the date on which the University of Ottawa adopted a mission statement committing itself to playing a determining role in the promotion of women in all areas of university life. The authors thus attempted to evaluate the difference between men and women in: 1) registration, 2) part-time and full-time status, 3) programs in the first, second and third cycles, 4) hiring, 5) professorial rank, 6) salary and 7) membership in the faculty of Graduate and Postdoctorate studies. What emerges from the data is that students and professors are still getting caught in a sort of “academic funnel”.
Resumen
Este artículo aborda la problemática del acceso de las mujeres a los estudios superiores en la Universidad de Ottawa después de la entrega del primer diploma a una mujer en 1920. Para poder hacer una comparación hombres-mujeres, las autoras analizan con cuidado los datos recientes en los dos campos: uno tradicionalmente masculino y el otro, tradicionalmente femenino. La motivación de las autoras se apoya en la hipótesis según la cual la situación de las profesoras y estudiantes ha mejorado bastante a partir de 1987, fecha que marca la adopción de un principio político con el cual la Universidad de Ottawa se comprometía a jugar un rol determinante en la promoción de las mujeres en todos los campos de la vida universitaria. Las autoras tratan de evaluar las diferencias hombres-mujeres en lo que se refiere a: 1) la inscripción; 2) el status tiempo parcial, tiempo completo; 3) los programas de primero, segundo y tercer ciclo; 4) la contratación; 5) el rango profesional; 6) el salario; 7) la adhesión a la Facultad de estudios superiores y posdoctorales. Los datos obtenidos permiten demostrar que las estudiantes y las profesoras siguen quedando atrapadas en una especie de embudo académico.
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