Résumés
Résumé
En 1995, l’enseignement en Communauté française de Belgique a subi une restructuration importante dans un contexte de sévères restrictions budgétaires. Tous les aspects de son fonctionnement ont été touchés par cette réforme : l’organisation de la formation, le financement et le statut des membres du personnel. L’article vise d’abord à décrire les différentes facettes de la réforme en mettant l’accent sur les nouveautés et sur les changements qu’elle a entraînés. Viennent ensuite une analyse des axes directeurs de la réforme à l’aune de la nouvelle gestion publique (NGP) et une mise en évidence des logiques d’acteurs à l’oeuvre au sein des Hautes Écoles. En conclusion, l’auteur s’interroge sur la nature des modifications intervenues et sur les nouvelles pratiques qu’elles engendrent. C’est, selon lui, le passage d’un mode de fonctionnement souvent qualifié de bureaucratique vers des logiques d’acteurs où les points de vue des personnes et des instances doivent pouvoir s’exprimer et se négocier; où l’exercice du pouvoir doit devenir plus consensuel; où les espaces de liberté et d’autonomie doivent être gérés sur la base d’un projet pédagogique, social et culturel. Dans ce contexte renouvelé, une culture de l’évaluation en rapport avec des exigences de qualité s’impose.
Abstract
In 1995, the teaching profession in the French Community of Belgium underwent considerable restructuring in the context of severe budgetary restrictions. All aspects of its operation were affected by this reform: the organization of training, financing and the status of personnel members. The article primarily aims at describing the different aspects of the reform, with an emphasis on new elements and changes that it brought about. There is then an analysis of the main lines of the reform at the dawn of the new public management (NPM) and a focus on the actors’ logic applied in the Hautes Écoles. In conclusion, the author explores the nature of the modifications and the new practices that they generate. According to the author, this is the passage from a method of operation, often catalogued as bureaucratic, to actors’ logic, where the people and authorities should be able to express and negotiate their different points of view; where the exercise of power should become more consensual; where the spaces of freedom and autonomy should be managed on the basis of a pedagogical, social and cultural project. In this context of renewal, a culture of evaluation related to the requirements of quality is imperative.
Resumen
En 1995, la enseñanza en la comunidad francesa de Bélgica, sufrió una restructuración importante en un contexto de severas restricciones presupuestarias. Todos los aspectos de su funcionamiento fueron afectados por esta reforma : la organización de la formación, el financiamiento y el estatus del personal. Este artículo pretende por principio describir las diferentes facetas de la reforma subrayando las novedades y los cambios introducidos. En seguida se analizan los ejes directores de la reforma en los inicios de la nueva gestión pública (NGP) y se ponen en evidencia las lógicas de los actores que obran en el seno de las Escuelas Superiores. En conclusión, el autor se interroga sobre la naturaleza de las modificaciones realizadas y sobre las nuevas prácticas que éstas engendran. Según él, se trata del paso de un mundo en el cual el funcionamiento era catalogado de burocrático hacia un mundo en donde las lógicas de los actores, los puntos de vista de las personas y de las instancias deberán poder expresarse y negociarse; un mundo en donde le ejercicio del poder debe ser más consensuado, donde los espacios de libertad y de autonomía deben ser administrados sobre la base de un proyecto pedagógico, social y cultural. En este nuevo contexto, se impone una cultura de la evaluación relacionada con la exigencia de calidad.
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