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Les fab labs ont assurément pris leur place en milieu documentaire ces dernières années. Associés à la notion de tiers lieux, ceux-ci peuvent prendre différentes formes et présenter différentes facettes.
Né de la pensée de Neil Gershenfeld, professeur au MIT, le concept rejoint aussi celui de makerspace et peut être défini comme « un espace de libre partage de biens communs permettant l’expérimentation et la création à partir d’outils de toutes sortes ». On y trouve notamment des imprimantes 3D, mais aussi diverses machines ou divers objets permettant de construire ou de réaliser des prototypes.
Plusieurs projets de fab labs ont vu le jour ces derniers temps dans différents pays et dans diverses institutions documentaires, qu’elles soient publiques, universitaires, scolaires, etc. Plusieurs autres bibliothèques ou centres de documentation réfléchissent actuellement à la possibilité d’ajouter un fab lab à leur offre de services. Quelles sont les possibilités ? Quelles formes peuvent prendre ces nouveaux espaces ? Quels outils faut-il privilégier ? Quels personnels faut-il y affecter ? Comment animer les fab labs ? Avec quelles clientèles ? Comment évaluer les fab labs ? Quelles transformations les fab labs entraînent-ils dans les missions des bibliothèques, dans les relations avec les publics, de même qu’au sein de la culture professionnelle ?
Le présent numéro de Documentation et bibliothèques est consacré à cette thématique. Bonne lecture !