Résumés
Abstract
The ability to communicate empowers individuals, enabling them to share information, needs and experiences with others (Cockerill, 2002). For many, society’s general reliance upon verbal and written communication is taken for granted. However for the vulnerable minority, including people with learning disabilities (PWLD), this is a key issue. Physiological, psychological, environmental and social barriers make traditional methods of communication extremely frustrating or impossible, continuing their legacy of exclusion from decision-making society. Moreover, whilst the Habermas ideal of a society where “communication will no longer be distorted by the effects of power, self-interest or ignorance” (Tewdwr-Jones & Allmendinger, 1998 citing Norris, 1985, p. 149) propels the acceptance of communicative rationality in policy and practice (Healey, 1999), there is limited evidence regarding its practical employment to extend inclusion to underrepresented groups such as PWLD. In order to address this evident lack in employment of participatory processes that value difference, the Experiemic process was developed as part of a two year research program funded by the UK Leverhulme Trust. Through its employment, it is seen how we can facilitate more inclusive partnerships that have the capability to augment and challenge current consultation techniques. We illustrate this through a longitudinal qualitative fieldwork study into a United Kingdom (UK) city’s local public transport system. Here, the Experiemic process’s catalytic capability is revealed in its ability to empower and facilitate PWLD. As a consequence the learning disability participants evolve as key players in environmental decision-making, whilst partnerships developed across academia, the community, practice and policy result in positive environmental and social change.
Keywords:
- learning disability,
- partnership,
- social and environmental change,
- place making,
- social exclusion and participatory processes
Résumé
La capacité de communiquer permet aux individus de partager des informations, leurs besoins et des expériences avec autrui (Cockerill, 2002). Nombreuses sont les personnes qui considèrent la prédominance de la communication verbale et écrite dans nos sociétés comme allant de soi. Une telle situation peut constituer pour certains groupes minoritaires vulnérables, incluant les personnes ayant des troubles d’apprentissage, un problème important. Les barrières physiologiques, psychologiques, environnementales et sociales existantes peuvent rendre extrêmement frustrante, voire impossible, l’utilisation des méthodes traditionnelles de communication, confirmant par le fait même leur situation d’exclusion sociale et leur faible participation dans les mécanismes de prise de décision de leurs sociétés. De même, l’idéal d’Habermas d’une société où « la communication ne sera plus faussée par les effets du pouvoir, de l’intérêt personnel et de l’ignorance » (Tewdwr-Jones & Allmendinger, 1998, cité par Norris, 1985, p.149, traduction libre) a pour conséquence de promouvoir la rationalité communicative dans la politique et dans les pratiques (Healey, 1999). L’application réelle d’une telle perspective afin de favoriser l’inclusion des groupes sous-représentés, tels que les personnes ayant des troubles d’apprentissage, s’est avérée jusqu’à présent plutôt limitée. De façon à combler ce manque évident de prise en compte de la différence dans les processus participatifs, un programme de recherche de deux ans, fondé par Uk Leverhulme Trust, s’est affairé à développer le processus Experiemic au Royaume-Uni. Son utilisation nous permet de voir comment il est possible de mettre sur pied des partenariats plus inclusifs et ayant la capacité de remettre en question ou d’améliorer les techniques de consultations couramment employées. Cet article présente l’utilisation du processus Experiemic dans le cadre d’une étude de terrain longitudinale qualitative dans le cadre d’un système de transport public local dans une ville du Royaume-Uni. Elle montrera que le processus Experiemic est en mesure de renforcer les capacités des personnes ayant des troubles d’apprentissage et de faciliter leurs échanges avec les autorités. Les participants ayant des troubles d’apprentissage peuvent ainsi se transformer en acteurs clés dans les processus décisionnels ayant un impact sur leur milieu de vie, et ce, parallèlement aux efforts des différents partenariats développés entre les milieux universitaires, la communauté, les milieux politiques et de pratiques favorables à des changements environnementaux et sociaux positifs pour les personnes ayant des troubles d’apprentissage.
Mots-clés :
- troubles d’apprentissage,
- partenariat,
- changement social et environnemental,
- aménagement de places publiques,
- processus d’exclusion sociale et de participation