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Les photographies récentes de Scott McFarland dépeignent les jardins privés d’un quartier huppé de Vancouver. Portraits de propriétaires et de jardiniers, paysages inhabités et images de systèmes de sécurité, ses photographies rendent ces jardins privés, aménagés et entretenus pour le plaisir de leurs seuls propriétaires, l’objet de la contemplation et de la discussion publique. En collaboration avec ses sujets, McFarland crée des « rencontres improvisées », composées selon des comportements précédemment observés, qui font s’entrechoquer des références à des compositions picturales chargées d’histoire et d’implications sociales avec de menus gestes et des compositions spontanées que l’artiste peut anticiper sans toutefois pouvoir précisément les maîtriser.