Résumés
Abstract
During a governmental mission to France in March of 1988 the author evaluated the effects of the status and professional practices of researchers on their work in the field of ‘social research’. This type of research is largely financed by sectorial ministeries and private associations formed under the provisions of the law of 1901. I examined the sociopolitical and scientific milieu of knowledge production in this field of study. Such research on social aspects of health, social problems and income security raises fundemental epistemological questions regarding its legitimacy, specificity, scientific validity, and applicability. A traditional theoretical orientation in social science research, lack of interest in funding this type of research at the CNRS (Centre National de la Recherche scientifique) and scientific ministries, and the precarious status of young researchers all characterize this new field of study and also constrain its development. However a new momentum is under way, due to recent initiatives by the Mission de Recherche et d’Experimentation (MIRE), the Ministère des affaires sociales et de l’emploi, and to political lobbying by public bodies and private organizations with the goal of revitalizing social research aimed at finding concrete and innovative solutions to contemporary problems through the application of research.
Résumé
A l’occasion d’une mission gouvernementale en France en mars 1988, l’auteur a évalué le statut ainsi que les pratiques professionnelles des chercheurs effectuant leurs travaux en recherche sociale (« sur le social »). Ce type de recherche est financé, en bonne partie, par les ministères sectoriels et les associations privées constituées en vertu de la Loi de 1901. L’auteur cherche à révéler les conditions socio-politiques et scientifiques de la production des connaissances dans ce champ d’étude. Ce type de recherche sur les aspects sociaux de la santé, les problèmes sociaux et la sécurité du revenu soulève des questions épistémologiques fondamentales se rapportant à sa légitimité, sa spécificité, sa scientificité et son applicabilité. Les traditions théoriques de la recherche dans les sciences sociales, le peu d’intérêt qu’accordent le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et les ministères scientifiques au financement de ce genre de recherche, la précarité du statut des jeunes chercheurs qui définissent ce nouveau champ d’étude sont autant de facteurs qui freinent son développement. Pourtant, toute une dynamique nouvelle est en train de se créer grâce aux initiatives récentes de la Mission de Recherche et d’expérimentation (MIRE) du ministère des affaires sociales et de l’emploi et à une volonté politique de la part d’organismes publics et d’associations privées pour donner un second souffle à la recherche sur le social avec l’intention, par le transfert des connaissances, d’apporter des solutions concrètes et novatrices aux problèmes de la vie moderne.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger