On Ethnographic Genre and the Experience of Communal Work with the Hutterian People

Abstract

This paper takes the problem of describing Hutterite work as a point of departure to discuss several problematic aspects of ethnographic genre and writing. The analytic mode of ethnography when applied to Hutterians compounds the stereotype of a dour people so the author utilizes humour and pathos to describe Hutterites at work and moves throughout from description and dialogue to interpretation instead of from generalization to illustration as is more conventional in the format of ethnographic writing. The authoritative voice of the narrator eventually yields to the description of an experience where neither the ethnographer nor his subjects were in control of events. This final scene serves as a metaphor for fieldwork and suggests that many of the problems associated with writing as an inherently destructive analytical mode can be transcended. The nature of this transcendence is suggested by the writer who shapes a story and completed by the reader who hears what is said — if only in the mind’s eye — through a suspension of disbelief.

Résumé

Cet article prend la description du travail chez les Huttérites comme point de départ pour examiner plusieurs aspects problématiques du genre et de l’écriture ethnographiques. Lorsqu’appliquée aux Huttérites, l’anthropologie analytique renforce le stéréotype d’un peuple qualifié d’austère. C’est pourquoi l’auteur utilise l’humour et l’empathie pour décrire les Huttérites au travail. Il passe constamment de la description et du dialogue à l’interprétation, plutôt que de partir de la généralisation pour en arriver à l’exemple, ce qui est la manière conventionnelle d’écrire l’ethnographie. Le narrateur arrive ainsi à la description d’une expérience au cours de laquelle ni l’ethnographe ni ses interlocuteurs ne contrôlent les événements. Cette scène finale sert de métaphore à l’enquête sur le terrain et laisse supposer qu’il est possible de transcender les problèmes que l’on associe à l’écriture en tant que mode destructif d’analyse. La nature de ce dépassement est suggérée par l’auteur qui façonne une histoire qui est elle-même complétée par le lecteur qui entend ce qui est dit grâce à la mise entre parenthèses de son incrédulité.