Résumés
Abstract
Inca society was characterized by conditions of expanded exploitation which were produced by new contradictions that emerged as the composition of the dominant class changed. The expansionist policies of the Inca ruling class were an attempt to resolve problems resulting from an internal organization based on kinship. The collateral kin of the ruler were necessary for maintaining the dominant position of the Incas, but their claims to the throne made them unreliable allies. Rulers of the conquest state assured their loyalty by allowing them to extract surplus labor from the direct producers in the core areas of the empire. Consequently, the rulers themselves were forced to seek additional surplus by displacing their demands onto subjugated communities and polities. The new forms of exploitation that emerged initially emphasized control of local shrines or alliances with their spokesmen. Later, the politically dominant elements emphasized the creation of alliances with powerful shrines in newly conquered areas. Still later, land was appropriated not only for the direct use of Inca ruling class but also as gifts to be given to traditional leaders of ethnic groups or to other individuals who promoted the well-being of the Inca state and its dominant class. The new alliances created the conditions for the formation of social classes, that were not identical with earlier forms of social stratification — regardless of whether they were based on kinship or class.
Résumé
Un trait caractéristique de la société inca était l’existence de conditions d’exploitation étendue, elles-mêmes le produit de nouvelles contradictions qui avaient émergé au fur et à mesure que la composition de la classe dominante changeait. La politique expansionniste de la classe dirigeante inca représentait une tentative de résolution de problèmes émanant d’une organisation interne fondée sur la parenté. Pour assurer le maintien de leur position dominante, les Incas avaient besoin des collatéraux du souverain, mais les prétentions au trône de ces derniers en faisaient des alliés peu fiables. Les chefs de l’état conquérant s’assurèrent leur fidélité en leur permettant d’extraire un surplus de travail des producteurs des régions centrales de l’empire, et conséquence de ceci, les souverains eux-mêmes se virent obligés de chercher des surplus additionnels en dirigeant leurs demandes vers des communautés et des états subjugués. Les nouvelles formes d’exploitation qui apparurent ont tout d’abord mis l’accent sur le contrôle d’autels locaux ou sur des alliances avec leurs porte-parole. Plus tard les éléments politiquement dominants ont attaché une plus grande valeur à la création d’alliances avec les autels puissants des régions récemment conquises. Plus tard encore, ils se sont approprié des terres, non seulement pour l’usage direct de la classe dirigeante inca, mais aussi pour en faire don aux chefs traditionnels de groupes ethniques ou à d’autres personnes qui contribuaient au bien-être de l’état inca et de sa classe dominante. Ces nouvelles alliances ont créé des conditions favorables à la formation de nouvelles classes sociales ne reproduisant en rien les formes antérieures de stratification sociale — que celles-ci aient été basées sur la parenté ou sur un système de classes.
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