Résumés
Abstract
At the same time as native Indians have been increasing their political lobbying and organizational activity in Canada, the slum neighbourhoods of the inner cities have been witnessing a steady growth in Indian residents. Based on a study of the “Skid Row” Indian community in Vancouver, this paper seeks to link these two apparently disparate phenomena. It is argued that the underlying theme of Indian life on Skid Row is also political. The self-neglect, violence and other disvalued behaviours of Skid Row are seen as the political statements of a group who sees itself as powerless. Acting out the political process of the rejection of society on the stages of their own personal minds and bodies, Indians engage in “the politics of self”.
Résumé
Au moment où les autochtones développent leurs institutions politiques et forment des groupes de pression, on assiste à une migration régulière d’indiens qui viennent s’installer dans les quartiers défavorisés des grandes villes (« skid row »). Ce texte tente d’établir un lien a priori paradoxal entre ces deux phénomènes. En effet, certains traits distinctifs de la vie dans les « skid row » passent par le politique : la déchéance, la violence et des comportements de dévalorisation sont perçus comme le manifeste d’un groupe sans pouvoir. Exprimant au moyen de leurs corps et de leurs esprits le processus de rejet de la société, les Indiens du « skid row » engagent une autre dimension, celle de la « politique du soi ».
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