EN :

Canada’s Parkwood Estate National Historic Site in Oshawa, Ontario, had a colourful past. Home to the auto-baron McLaughlin family for more than 60 years, the estate played host to events of national and international importance throughout the 1910s-1970s. The food history of this estate has, thus far, remained unpublished. Archival and other evidence indicates that food was a tool used domestically by the McLaughlin family throughout their entertainments, in order to wield increased social status and power. This paper presents, for the first time, details about the mechanics of foodservice in this Canadian Gilded Age estate as well as biographical and professional histories of the cooks who created the food.

FR :

Le lieu historique national du Canada Parkwood situé à Oshawa, en Ontario, a un passé inusité. Le domaine Parkwood était la résidence de la famille McLaughlin pendant plus de 60 ans et le lieu d’événements d’envergure nationale et internationale pendant les années 1910 à 1970. L’histoire culinaire de ce lieu n’a pas encore été publié. Selon les archives ainsi que d’autres sources, la famille McLaughlin se servait de la cuisine et de la nourriture afin d’accroître son statut et son pouvoir. Cet article offre un premier état sur le service culinaire de la résidence, y compris des récits historiques biographiques et professionnels des cuisiniers.

EN :

Pralines are well-known French and New Orleans delicacies synonymous with both high-calorie count and refinement. In the 18^th and early 19^th centuries, the confection also had a rougher edge. After substituting almonds and refined sugar by indigenous ingredients—corn and maple sugar—it became an iconic travel food for explorers and traders of the North American continent. This article traces the spread of pralines from their metropolitan origin to their frontier use, as the semantic range of the term gradually shifted. We also attempt to reconstruct a contemporary equivalent to the historical recipe.

FR :

Les pralines, qu’elles soient d’origine française ou néo-orléanaise, sont bien connues pour leur teneur calorique et leur raffinement. Aux 18^e et 19^e siècles, le terme désignait également une confiserie d’une certaine rudesse. Une substitution d’ingrédients – les amandes et le sucre raffiné pour des aliments associés aux peuples autochtones, le maïs et le sucre d’érable – a en effet contribué à l’émergence des pralines comme collation iconique des voyageurs et des commerçants du continent nord-américain. Cet article retrace l’origine métropolitaine des pralines jusqu’à leur présence dans les régions pionnières, illustrant ainsi l’évolution sémantique du terme. Nous rapportons également la création d’une recette contemporaine comparable à celle d’antan.