Canadian Social Work Review
Revue canadienne de service social
Volume 40, numéro 2, 2023
Sommaire (9 articles)
Articles / Articles
Remerciements / Acknowledgments
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KNOWLEDGE AND ATTITUDES OF BACCALAUREATE SOCIAL WORK STUDENTS ABOUT INTERPROFESSIONAL COLLABORATION IN CANADA
Anna Azulai et Celina Vipond
p. 7–28
RésuméEN :
Although interprofessional collaboration is a common expectation in social work employment, interprofessional education has not been a robust feature of baccalaureate social work preparation in Canada. There is also a dearth of research on the topic. These gaps are problematic because social workers with baccalaureate degrees are often employed in interprofessional teams in various health care settings in Canada. To address this gap in knowledge, this mixed methods study explores attitudes toward interprofessional collaboration of social work students in a Canadian undergraduate university. Also, the study evaluates the students’ knowledge acquisition of interprofessional competencies after a single interprofessional education event. Findings indicate a positive change in students’ attitudes and enhanced knowledge of the interprofessional care competencies. The study contributes to the limited body of research on interprofessional education of baccalaureate-level social work students in Canada. It also shows the power of a single interprofessional experiential event in benefiting professional education of future social work professionals.
FR :
Bien que la collaboration interprofessionnelle soit une attente courante dans l’emploi des travailleurs sociaux, la formation interprofessionnelle n’a pas été une caractéristique importante de la préparation au baccalauréat en travail social au Canada. Il y a également peu de recherches sur le sujet. Ces lacunes sont problématiques car les travailleurs sociaux titulaires d’un baccalauréat sont souvent employés au sein d’équipes interprofessionnelles dans divers établissements de soins de santé au Canada. Pour combler cette lacune, cette étude à méthodes mixtes explore les attitudes des étudiants en travail social d’une université canadienne de premier cycle à l’égard de la collaboration interprofessionnelle. De plus, l’étude évalue l’acquisition des connaissances des étudiants en matière de compétences interprofessionnelles après un seul événement de formation interprofessionnelle. Les résultats indiquent un changement positif dans les attitudes des étudiants et une meilleure connaissance des compétences en matière de soins interprofessionnels. L’étude contribue au corpus limité de recherches sur la formation interprofessionnelle des étudiants en travail social au niveau du baccalauréat au Canada. Elle montre également le rôle important d’un seul événement expérientiel interprofessionnel sur la formation professionnelle des futurs professionnels du travail social.
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LA BALADODIFFUSION ET L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN TRAVAIL SOCIAL : UNE COLLABORATION INTERUNIVERSITAIRE POUR SOUTENIR LA FORMATION PRATIQUE
Isabelle Raffestin, Berna Élias, Fannie Dulude, Aline Bogossian et Shawn-Renée Hordyk
p. 29–50
RésuméFR :
Devant l’urgence d’adapter et d’innover la pédagogie – en réponse à la nouvelle réalité de l’apprentissage à distance imposée à toutes les instances éducatives pendant la pandémie de COVID-19 –, les autrices de cet article, regroupant des professeures, chargées de cours, étudiantes et praticiennes affiliées à deux écoles de travail social, se sont réunies pour collaborer au développement d’une série d’épisodes sur des récits de pratique sous forme de baladodiffusion pour soutenir la formation pratique. Cette série, conçue pour faire le lien entre la théorie et la pratique dans l’intervention en travail social, soutient également les cours de formation sur le terrain en présentant divers environnements de travail social. Le but de cet article est de partager notre parcours d’apprentissage lors de la création de cette série destinée à être intégrée dans l’enseignement des futures travailleuses sociales et futurs travailleurs sociaux. Nous y abordons l’émergence et le développement de ce projet, ainsi que les défis et éléments facilitateurs que nous avons rencontrés. Les présentes réflexions sont appelées à nourrir la prise de décisions d’autres personnes oeuvrant en enseignement supérieur et qui souhaitent élaborer un tel outil.
EN :
In response to the new reality of distance education imposed in all areas of teaching and learning during the COVID-19 pandemic and the urgency to adapt to this new reality with innovative pedagogical practices, a group comprised of university teachers, lecturers, students, and practitioners affiliated with two schools of social work in Québec developed a podcast series. It features the voices of social workers in diverse practice settings and was designed to bridge theory and practice in social work intervention, thereby supporting social work practice as well as field education courses. The purpose of this article is to share lessons learned in our co-creation journey, to discuss the emergence and development of this project as well as the challenges and facilitators we encountered. We document our reflections to inform others who might wish to develop such a tool in higher education.
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HOW MUCH DO CANADIAN SOCIAL WORKERS KNOW ABOUT PREMENSTRUAL SYNDROME AND PREMENSTRUAL DYSPHORIC DISORDER, AND DOES THIS AFFECT THEIR ASSESSMENT OF MOTHERS?
Lynn Barry et Leslie Tutty
p. 51–74
RésuméEN :
PMS and PMDD symptoms interfere in some women’s daily coping abilities, including their mothering. Social workers assess mothering ability but may not understand the negative effects of PMS/PMDD. This study examines social workers’ knowledge about PMS/PMDD and whether this influences their assessments with mothers, surveying 521 Canadian social workers. The Premenstrual Experience Knowledge Questionnaire (PEKQ) assesses the biopsychosocial aspects of premenstrual knowledge. Social workers scored an average of 60.5%. They were least knowledgeable about SSRI treatments, suicide rates, and symptoms. Higher scores were associated with having one’s own premenstrual symptoms and PMS symptoms that interfered more in one’s life. Only 5.1% of social workers addressed PMS/PMDD in their mothering assessments, with significant relationships between PMS/PMDD inquiry and worker age, knowledge scores, training, and personal premenstrual symptoms. These results can educate social workers, raising awareness of the possible negative impacts of PMS/PMDD on mothering, which could lead to changing their assessment practices and identifying these treatable conditions. This awareness-raising is especially critical when PMDD/PMS affects mothering to the degree that children’s safety might be compromised.
FR :
Les symptômes du syndrome prémenstruel et du trouble dysphorique prémenstruel interfèrent avec les capacités d’adaptation quotidiennes de certaines femmes, y compris leur rôle de mère. Les travailleuses sociales et travailleurs sociaux évaluent la capacité parentale des mères, mais peuvent ne pas comprendre les effets négatifs du syndrome prémenstruel et du trouble dysphorique prémenstruel. Cette étude examine les connaissances des travailleuses sociales et travailleurs sociaux sur le syndrome prémenstruel et le trouble dysphorique prémenstruel et détermine si ces connaissances influencent leurs évaluations auprès des mères, en interrogeant 521 travailleuses sociales et travailleurs sociaux canadien(ne)s. Le Questionnaire sur les connaissances relatives à l’expérience prémenstruelle (PEKQ) évalue les aspects biopsychosociaux des connaissances relatives à l’expérience prémenstruelle. Les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux ont obtenu un score moyen de 60,5 %. Elles-ils étaient les moins bien informé(e)s sur les traitements par ISRS, les taux de suicide et les symptômes. Les scores les plus élevés étaient associés au fait d’avoir ses propres symptômes prémenstruels et aux symptômes du SPM qui interféraient davantage dans la vie de la personne. Seuls 5,1 % des travailleuses sociales et des travailleurs sociaux ont abordé le syndrome prémenstruel ou le trouble dysphorique prémenstruel dans leurs évaluations du des capacités parentales des mères, avec des relations significatives entre l’enquête sur le syndrome prémenstruel ou le trouble dysphorique prémenstruel et l’âge du de la travailleuse sociale ou du travailleur social, les scores de connaissances, la formation et les symptômes prémenstruels personnels. Ces résultats peuvent sensibiliser les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux aux effets négatifs possibles du syndrome prémenstruel et du trouble dysphorique prémenstruel sur le rôle de mère, ce qui pourrait les amener à modifier leurs pratiques d’évaluation et à identifier ces affections qui peuvent être traitées. Cette sensibilisation est particulièrement importante lorsque le TDP/SPM affecte la capacité parentale de la mère au point de compromettre la sécurité des enfants.
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LOIN DES AUTOMATISMES : étude exploratoire sur le développement du pouvoir d’agir des intervenant(e)s en protection de la jeunesse
Sophie T. Hébert, Guillaume Descary et Pascal Jobin
p. 75–94
RésuméFR :
En contexte de protection, les structures et les balises légales délimitent, et parfois restreignent, les intervenant(e)s en institution. La littérature sur le bien-être au travail suggère toutefois qu’un facteur pourrait adoucir les défis associés au système de protection : le sentiment de pouvoir d’agir chez les intervenant(e)s. Notre étude vise à explorer comment ils et elles expérimentent leur propre pouvoir d’agir au travail. Neuf entrevues semi-structurées ont été menées au sein d’une équipe d’intervenant(e)s spécialisé(e)s en transition vers la vie adulte. Les résultats suggèrent que les automatismes liés au système de protection sont en opposition avec le développement du pouvoir d’agir des intervenant(e)s, alors que le pouvoir d’agir des intervenant(e)s est lié à une (re)connexion avec leurs schèmes relationnels. Dans ce contexte, l’équipe devient un pôle de pouvoir entre la structure institutionnelle et l’individu. Toutefois, maintenir les conditions favorables au développement du pouvoir d’agir implique d’offrir davantage de supervision d’équipe et de soutien de l’organisation.
EN :
In the context of protection, legal structures and guidelines delimit, and sometimes restrict, institutional practitioners. The literature on well-being at work suggests, however, that one factor may mitigate the challenges associated with the protection system: practitioners’ sense of empowerment. Our study aims to explore how they experience their own empowerment at work. Nine semi-structured interviews were conducted with a team of practitioners specializing in the transition to adulthood. The results suggest that automatisms linked to the protection system are at odds with the development of the practitioners’ empowerment, whereas the practitioners’ empowerment is linked to a (re)connection with their relational schemas. In this context, the team becomes a pole of power between the institutional structure and the individual. However, maintaining the right conditions for the development of empowerment requires more team supervision and organizational support.
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TRANSFORMING FIELD EDUCATION: VOICES OF FIELD EDUCATORS IN CANADA
Julie L. Drolet, Liz Tettman, Tejika Chand, Hanna Hameline, Vibha Kaushik, Kamal Khatiwada, Shannon Klassen, Emmanuel Chilanga, Sheri M. McConnell, Eileen McKee, David Nicholas et Christine A. Walsh
p. 95–114
RésuméEN :
Social work field educators are facing new challenges and opportunities that require innovative approaches to transform social work field education. Field education is critical to student learning, and in turn, social work practice. In Canada, field education is in crisis, due in part to growing social work student enrolments, government cutbacks to post-secondary education, limited resources, and organizational restructuring, all of which contribute to a reduced number of field placements in agency settings. The objective of this study is to respond to this situation by engaging field educators to better understand what is needed to transform field education in Canada. Researchers asked three to five questions in 31 focus groups discussion sessions with field educators nationally. The responses were coded using thematic analysis. This article presents three themes that are critical to the transformation of field education: innovative practices for field education, impacts of COVID-19, and decolonization of field education. The implications and recommendations call on the collaboration of field education stakeholders across Canada to expand understanding about the critical role of field education in organizations and the profession, and in turn, nurture new field learning opportunities.
FR :
Le personnel responsable de la formation pratique en travail social est confronté à de nouveaux défis et à de nouvelles possibilités qui nécessitent des approches innovantes pour transformer la formation pratique en travail social. La formation pratique est essentielle à l’apprentissage des étudiant(e)s et, par conséquent, à la pratique du travail social. Au Canada, la formation pratique est en crise, en partie à cause de l’augmentation du nombre d’étudiant(e)s en travail social, des coupures budgétaires dans l’enseignement post-secondaire, des ressources limitées et de la restructuration organisationnelle, tous des facteurs qui contribuent à réduire le nombre de stages dans les services sociaux. L’objectif de cette étude est de répondre à cette situation en engageant le personnel responsable de la formation pratique afin de mieux comprendre ce qui est nécessaire pour transformer la formation pratique au Canada. Les chercheur(e)s ont posé trois à cinq questions dans le cadre de 31 groupes de discussion avec des professionnel(le)s responsables de la formation pratique en travail social au niveau national. Les réponses ont été codées à l’aide d’une analyse thématique. Cet article présente trois thèmes essentiels à la transformation de la formation pratique : les pratiques innovantes pour la formation pratique, les impacts de la COVID-19 et la décolonisation de la formation pratique. Les implications et les recommandations appellent à la collaboration des acteurs(rices) de la formation pratique à travers le Canada afin de mieux comprendre le rôle essentiel de la formation pratique dans les organisations et la profession et, en retour, de favoriser de nouvelles possibilités d’apprentissage sur le terrain.
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L’INTERVENTION SOCIALE AUPRÈS DES GROUPES EN RÉGION RESSOURCE : REGARD SUR LES EXPÉRIENCES D’INTERVENTION VÉCUES PAR LES INTERVENANTES ISSUES DU TRAVAIL SOCIAL
Oscar Labra, Carol Castro et Stéphane Grenier
p. 115–136
RésuméFR :
Nous en connaissons peu sur la pratique d’intervention de groupe en région, ce qui ouvre un champ de questions qui dépassent de loin la simple description des conditions de travail en intervention. Ce travail souhaite valoriser et rendre « visible » la pratique d’intervention de groupe des professionnelles issues du travail social, dans un contexte québécois, et plus spécifiquement dans un environnement de région ressource, environnement qui pose des défis et des enjeux importants reliés à ce mode d’intervention. À travers une recherche qualitative et un processus de théorisation ancrée, ce mode d’intervention a été exploré auprès de 10 intervenantes. Les principaux résultats nous permettent d’identifier les spécificités régionales de l’intervention de groupe, telles qu’une pratique destinée fondamentalement aux femmes avec des approches choisies pour l’intervention, la confidentialité et la protection de la vie privée des participantes du groupe, le manque de transport en commun, et une pratique de groupe plus présente dans le milieu communautaire.
EN :
We know little about the practice of group intervention in remote areas, which leads to an array of questions that go far beyond the mere description of working conditions in this context of practice. This article aims to acknowledge and increase visibility of social work with groups in Quebec, most specifically in remote regions where mostly female social work professionals practice this type of intervention, an environment that poses important challenges related to this type of practice. Through qualitative research and a process of grounded theorizing, this type of intervention was explored using feedback from 10 female participants (social workers). The main results highlight regional specificities, such as a practice fundamentally aimed at women, confidentiality and privacy of group participants, the lack of public transportation, and a group practice more present in the community setting
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LE MODÈLE PEVC : RENOUVELER LES PRATIQUES EN PROTECTION DE LA JEUNESSE AFIN D’ASSURER LA SÉCURITÉ DES ENFANTS VIVANT DANS UN CONTEXTE DE VIOLENCE CONJUGALE
Isabelle Côté, Simon Lapierre, Alexandra Vincent et Marie-Noëlle Maurice
p. 137–155
RésuméFR :
S’appuyant sur une recension des écrits et sur l’expérience d’une équipe de recherche, cet article souhaite porter un regard à la fois critique et renouvelé sur l’évaluation des situations de violence conjugale et l’intervention auprès des familles dans les services de protection de l’enfance et de la jeunesse. Pour ce faire, il mettra d’abord en évidence les principaux défis et problèmes dans les pratiques d’intervention auprès de ces familles, à partir de recherches canadiennes et internationales sur le sujet. Par la suite, l’article contextualisera l’émergence du modèle « Protection des enfants en contexte de violence conjugale » (PEVC), un modèle novateur qui vise le renouvellement des pratiques dans le champ de la protection de la jeunesse. Enfin, il se penchera sur les quatre principes d’intervention du modèle et mettra en lumière en quoi ces principes proposent un important changement de paradigme dans l’intervention auprès des enfants et des familles en situation de violence conjugale.
EN :
Drawing upon a literature review and the experience of a research team, this article aims to take a critical and renewed look regarding the assessment and interventions with families experiencing domestic violence in child and youth protection services. To do so, it will first highlight the main challenges and problems in this field of practice, drawing upon several studies conducted in Canada and internationally. The article will then contextualize the emergence of the Protecting Children Against Domestic Violence model, an innovative model that aims to renew intervention practices in the field of child and youth protection work. Finally, it will look into the four intervention principles of the model and highlight how these principles suggest an important paradigm shift in intervention with children and families living with domestic violence.
Concours étudiant 2022 / Student competition 2022
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CONNECTING ARTFULLY TOWARD PROMOTING THE MENTAL HEALTH OF IMMIGRANT WOMEN IN CANADA: A LITERATURE REVIEW
Maryam Motia
p. 157–177
RésuméEN :
Although Canada is a popular destination for immigrants, studies of the mental health of immigrant women in Canada have shown some of migration’s potential negative impacts. These studies also showcase how social support through community engagement can improve and maintain mental health by reducing immigrant women’s hopelessness and boosting their resilience. Additionally, because it promotes self-expression and self-confidence, engagement with art can be beneficial for health outcomes. Community arts programs serve as a space for creating artworks and exchanging social support and can have a positive psychological influence on participants. For instance, community arts programs can facilitate participants’ self-expression and the development of new friendships and artistic skills. Despite the existence of diverse community arts programs across Canada, there are few Canadian-focused scholarly studies investigating how engagement with these programs may contribute to participants’ mental health. In this paper, I investigate the association between engagement with art and its mental health–related outcomes among immigrant women in Canada. To explore this relationship, I provide a review of the scholarly literature on artmaking and mental health among immigrant women in Canada and assess how community art programs may impact their mental health by offering opportunities for social support exchanges. This paper argues that community art programs foster space for promoting mental health among immigrant women, and provides suggestions for researchers, mental health professionals, settlement service providers, and policy-makers in the field of migration.
FR :
Bien que le Canada soit une destination populaire pour les immigrants, des études sur la santé mentale des femmes immigrantes au Canada ont montré certains des impacts négatifs potentiels de la migration. Ces études montrent également comment le soutien social grâce à l’engagement communautaire peut améliorer et maintenir la santé mentale en réduisant le désespoir des femmes immigrantes et en renforçant leur résilience. De plus, parce qu’il favorise l’expression de soi et la confiance en soi, l’engagement dans l’art peut être bénéfique pour la santé. Les programmes artistiques communautaires servent d’espace de création d’oeuvres d’art et d’échange de soutien social et peuvent avoir une influence psychologique positive sur les participants. Par exemple, les programmes artistiques communautaires peuvent faciliter l’expression personnelle des participants et le développement de nouvelles amitiés et compétences artistiques. Malgré l’existence de divers programmes artistiques communautaires à travers le Canada, il existe peu d’études scientifiques axées sur le Canada examinant comment la participation à ces programmes peut contribuer à la santé mentale des participants. Dans cet article, j’étudie l’association entre l’engagement envers l’art et ses conséquences en matière de santé mentale chez les femmes immigrantes au Canada. Pour explorer cette relation, je propose une recension des écrits scientifique sur la création artistique et la santé mentale chez les femmes immigrantes au Canada et j’évalue comment les programmes d’art communautaire peuvent avoir un impact sur leur santé mentale en offrant des opportunités d’échanges de soutien social. Cet article soutient que les programmes d’art communautaire favorisent un espace de promotion de la santé mentale chez les femmes immigrantes et propose des suggestions aux chercheurs, aux professionnels de la santé mentale, aux prestataires de services d’établissement et aux décideurs politiques dans le domaine de la migration.