Résumés
RÉSUMÉ
Au lendemain de leur construction, les banlieues des années 1950 et 1960 étaient reconnues pour leur homogénéité fonctionnelle, résidentielle et démographique. Depuis, la péri-urbanisation des lieux de travail, de consommation et d'études supérieures, la densification du cadre bâti et le vieillissement de la population leur ont conféré un visage plus complexe. Cet article, consacré à la région métropolitaine de Québec, les compare aux autres secteurs de l'agglomération urbaine à partir des données du Recensement canadien de 1996. Il en ressort que les banlieues développées au cours des années 1950 et 1960 présentent entre elles d'importantes différences socio-économiques, que les appartements en immeuble y constituent désormais la majorité des logements privés occupés, que les ménages avec enfants y représentent à peine plus du tiers des ménages privés et que, contrairement à l'idée reçue, les personnes âgées sont plus nombreuses dans les banlieues que dans le centre-ville.
ABSTRACT
In their heyday, the suburbs of the 1950s and 1960s were notorious for their functional, residential and demographic homogeneity. Since that time, suburbs have become more complex with the decentralization of workplaces, retail facilities and higher education, as well as with the densification of the built environment and graying of the population. Based on the 1996 Census data, this article examines the greater Quebec City area, comparing its postwar suburbs with older, more central neighbourhoods and recent suburbs. Our results demonstrate that there are important socioeconomic differences among suburbs built in the 1950s and 1960s, that apartment buildings make the bulk of occupied private dwelling units, that households with children constitute no more than one third of private households, and that, contrary to popular belief, older people are more numerous in suburbs than in the central city.
Veuillez télécharger l’article en PDF pour le lire.
Télécharger