Résumés
RÉSUMÉ
Implantée depuis la première décennie du XXe siècle, la communauté grecque du Québec s’est accrue en deux périodes, d’abord avant la crise économique des années trente et ensuite durant les vingt-cinq années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale. L’évolution des effectifs selon l’origine ethnique et la langue maternelle révèle des différences entre le Québec et l’ensemble du Canada. La pyramide des âges des Québécois de langue maternelle grecque montre - avec plus d’évidence que chez les Italo-québécois - les caractéristiques typiques d’une population fortement marquée par les migrations.
L’hypothèse selon laquelle les Hellénophones sont très attachés à leur langue maternelle est vérifiée, car au recensement de 1971, une faible proportion d’Hellénophones avait effectué un transfert linguistique principalement en faveur de l’anglais. Même chez les jeunes, le français n’exerçait alors qu’une faible influence de telle sorte que l’attrait respectif des deux principales langues était inversement proportionnel au poids démographique du français et de l’anglais.
La connaissance de l’anglais seulement était très forte chez les Québécois de langue maternelle grecque et augmentait à mesure que l’on descend dans la pyramide des âges. La connaissance du français n’atteignait pas les 20 % même en comptant les bilingues.
Un aperçu de la situation linguistique dans les foyers est donné en faisant usage d’un échantillon de familles de religion grecque orthodoxe.
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