Résumés
RÉSUMÉ
Les questions natalistes, comme le planning des naissances d’ailleurs, ont évolué de façon bien indépendante par rapport à certaines réalités qui en constituent pourtant des paramètres-piliers. Qu'il s’agisse de dynamique du couple, de sexualité, de processus d’enfantement et d’éducation de l’enfant, d’éthique des choix de fécondité..., aucune de ces avenues ne semble explorée à fond par l’analyse scientifique de la natalité. Aurait-on été tellement préoccupé de survie, de PNB, de revanche des berceaux... qu’on en aurait oublié l’assise même : les entrailles du couple planificateur sont et seront toujours where the action is au plan de la natalité? A moins que les tabous sexuels aient forcé au divorce une union aussi entendue que l’entité sexualité/planning/natalité? Par respect de la chambre à coucher? Le résultat n’en est pas moins curieux : la question du natalisme continue de faire son chemin à cent lieues du vécu des gens pourtant rarement aussi intime et grave que dans le projet personnel de fécondité. Les solutions? Démédicaliser la naissance? Sûrement, mais dépolitiser le débat aussi, le « dédémographiser », dépasser la macrosocianalyse... Bref, redonner les rennes aux femmes/couples « Toulemonde » en balisant seulement la voie qu’eux seuls peuvent décider d’emprunter.