Résumés
RÉSUMÉ
Bien que la paroisse de St-Jean-de-Cherbourg ait été fondée au XXième siècle, c’est par les méthodes de la démographie historique que sa population est ici étudiée. Plusieurs sources ont été consultées, mais c’est principalement à l’aide des registres paroissiaux de baptêmes, de mariages et de sépultures qu’ont été constituées les 688 fiches de familles qui ont servi à l’étude de la population de la paroisse.
Seize ans de croissance ininterrompue (de 1935 à 1951), quatre ans de stagnation et depuis 1955 la longue saignée, voilà en peu de mots le vécu de cette petite paroisse gaspésienne qui comptait 1 390 « âmes » à son apogée en 1951. Ce sont les migrations qui ont joué le rôle le plus important dans cette évolution, mais à partir des années ’50, la contraception commence à se répandre, alors qu’auparavant, la fécondité se comparait très bien avec celle des populations plus anciennes et non-malthusiennes. Par ailleurs, la nuptialité est plus précoce que dans l’ensemble du Québec, tout au long de la période étudiée (de 1940 à 1973).
Comme on le voit dans cet exemple, la qualité et l’abondance des données qu’ils contiennent font des registres paroissiaux une source de choix pour toute étude démographique de type monographie menée pour le XXième siècle. Il faut déplorer le fait qu’une décision prise en 1977 interdise désormais aux chercheurs la consultation des registres vieux de moins de cent ans.
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