Résumés
RÉSUMÉ
Cette communication présente une typologie des enquêtes généralement appelées « longitudinales ». Lorsqu’on isole des données de type « série chronologique » et des enquêtes à passage répété orientées vers des données « macro », il semble que les données véritablement longitudinales sont de type dit à témoins stables, où les expériences d’un individu ou ses attitudes peuvent être suivies à travers une période de temps. Le problème fondamental avec ce genre de données, vient de l’incertitude quant aux événements ou aux changements d’attitudes omis entre deux événements ou deux déclarations d’attitudes.
La littérature limitée dont on dispose présume qu’il n’y a pas eu d’événements ni de changements d’attitudes entre temps. Au contraire, des enquêtes telles que les relevés de fréquences s’efforcent de retracer tous les événements de toute une vie. En plus, on signale que les techniques analytiques en vogue sont de l’espèce transversale et qu’en grande partie les richesses des données authentiquement longitudinales sont toujours inexploitées. Quant aux problèmes que posent les plans d’enquêtes — caducité de l’échantillon, conditionnement des répondants — ils ne trouvent pas de solution pour les données longitudinales par l’emploi de la rotation-élimination des anciens clients et la rotation-introduction des nouveaux. Il s’avère qu’à cause des définitions employées, la rotation détruit la longitudinalité.
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