Résumés
Abstract
Background: Patient resuscitation can be overwhelming for junior postgraduate medical residents due to its inherent complexity and high-stakes environment. Emotional states of unpleasant hyperarousal burden cognitive resources, contributing to cognitive overload and performance decline. Our objective is to characterize the associations between pre-scenario emotional state and junior residents’ cognitive load and performance in a simulated-resuscitation, to provide evidence for informed curricular development.
Methods: PGY-1 residents self-rated their emotional state before four simulated-resuscitation scenarios, and their cognitive load after. Faculty assessed performance with entrustment scores. Factor analysis identified the principal components of emotional state data. Linear regression models examined the relationship between pre-scenario emotional components, cognitive load, and performance scores.
Results: 47/47 medical and surgical residents (100%) participated and completed Emotional State (99.5%) and Cognitive Load (98.9%) surveys. Positive invigoration and negative tranquility were the principal components. Pre-scenario tranquility was negatively associated with cognitive load (b= -0.23, p < 0.0001), and cognitive load was negatively associated with performance scores (b= -0.27, p < 0.0001). Pre-scenario invigoration was negatively associated with cognitive load (b=-0.18,p = 0.0001), and positively associated with performance scores (b= 0.08, p = 0.0193).
Conclusion: Amongst junior residents participating in simulated resuscitation scenarios, pre-scenario agitation (negative tranquility) is associated with increased cognitive load, which itself is associated with lower performance scores. These findings suggest residency programs should consider developing curriculum aimed at modulating residents’ emotional agitation and reducing residents’ cognitive burden to improve resuscitation performance.
Résumé
Contexte : La réanimation de patients peut être éprouvante pour les stagiaires postdoctoraux juniors en raison de la complexité qui y est inhérente et de la gravité de l’enjeu. Les états émotionnels désagréables d’hyperexcitation épuisent les ressources cognitives, contribuant ainsi à la surcharge cognitive et à la baisse de la performance. Notre objectif était de mettre en évidence le rapport entre l’état émotionnel des résidents juniors avant une simulation de réanimation d’un côté et leur charge cognitive et leur performance lors de celle-ci de l’autre, pour produire des données probantes pouvant servir à la conception éclairée de programmes d’enseignement.
Méthodes : Des résidents de première année ont autoévalué leur état émotionnel avant chacun des quatre scénarios de réanimation simulée, ainsi que leur charge cognitive après les simulations. Des membres du corps professoral ont évalué leur performance par l’attribution de scores de confiance. Les principales composantes des données sur l’état émotionnel ont été déterminées par le biais d’une analyse factorielle. On s’est servi de modèles de régression linéaire pour établir la relation entre les composantes émotionnelles avant la simulation, la charge cognitive et les scores de performance.
Résultats : Les 47 résidents en médecine et en chirurgie qui ont participé à l’étude (100 %) ont rempli les questionnaires sur l’état émotionnel (99,5 %) et la charge cognitive (98,9 %). La stimulation positive et la tranquillité négative sont les principales composantes dégagées. La tranquillité avant la simulation était négativement corrélée avec la charge cognitive (b= -0,23, p<0,0001), et la charge cognitive était négativement liée aux scores de performance (b= -0,27, p<0,0001). La stimulation avant la simulation était négativement corrélée avec la charge cognitive (b=-0.18, p=0.0001), et positivement corrélée avec les scores de performance (b= 0.08, p=0.0193).
Conclusion : Chez les résidents juniors qui ont participé à des scénarios de réanimation simulée, l’agitation précédant cette dernière (tranquillité négative) était liée à une charge cognitive accrue, qui elle-même a donné lieu à des scores de performance plus faibles. Ces résultats montrent la pertinence de concevoir des programmes qui visent à réduire l’agitation émotionnelle et la charge cognitive des résidents afin d’améliorer leurs performances en réanimation.