Résumés
Abstract
Background: The use of rural rotations within urban-based postgraduate programs is the predominant response of medical education to the health needs of underserved rural populations. The broader impact on rural physicians who teach has not been reported.
Methods: This study examined the personal, professional, and financial impact of a rural rotations for urban-based family medicine (UBFM) residents on Canadian rural teaching physicians. A survey was created and reviewed by community and academic rural physicians and a cohort of Canadian rural family physicians teaching UBFM residents was sampled. Survey data and free-text responses were assessed using quantitative and qualitative analyses.
Results: Participants with rural residency backgrounds perceived a negative impact of teaching UBFM (p = 0.02 personal and professional) and those in a primary rural environment (as defined below) perceived impact as positive (p < 0.001). Rural preceptors often held contrasting attitudes towards learners with negative judgements counter-balanced by positive thoughts. Duration in practice and of teaching experience did not have a significant impact on ratings.
Conclusion: Being a rural preceptor of UBFM residents is rewarding but also stressful. The preceptor location of training and scope of practice appears to influence the impact of UBFM residents.
Résumé
Contexte : L’introduction de stages en milieu rural pour les résidents qui effectuent leur formation postdoctorale dans un centre urbain constitue la solution principale adoptée en matière d’éducation médicale pour répondre aux besoins des populations rurales mal desservies. L’impact plus large de ces stages sur les médecins enseignants en milieu rural n’a pas été documenté.
Méthodes : Cette étude examine les répercussions personnelles, professionnelles et financières du stage réalisé en milieu rural par les résidents de médecine familiale en milieu urbain (MFMU) sur les médecins enseignants en milieu rural au Canada. Un sondage a été créé et revu par des médecins universitaires et communautaires en milieu rural et une cohorte de médecins de famille ruraux enseignant à des résidents de médecine familiale en milieu urbain a été échantillonnée. Les données du sondage et les réponses ouvertes obtenues ont fait l’objet d’analyses quantitative et qualitative.
Résultats : Tandis que les participants possédant une expérience de résidence en milieu rural ont perçu l’effet négatif du fait d’enseigner aux résidents de MFMU (p = 0,02 personnel et professionnel), ceux qui exercent dans un environnement rural primaire (tel que défini ci-dessous) en ont une perception positive (p<0,001). Les superviseurs en milieu rural avaient souvent des attitudes contrastées envers les apprenants, des aspects positifs compensant certains jugements négatifs. La durée d’exercice et l’expérience en l’enseignement n’ont pas eu d’impact significatif sur les évaluations.
Conclusion : Être un superviseur en milieu rural de résidents en MFMU est gratifiant, mais aussi stressant. Le lieu de formation et le champ d’exercice du superviseur semblent déterminer l’effet qu’ont les stages de résidents de MFMU sur ces superviseurs.