Résumés
Abstract
Background: Lesbian, Gay, Bisexual, Trans, Queer, and Two-spirit (LGBTQ2S+) populations experience worse health outcomes compared to age-matched heterosexual and cisgender peers. Health professionals’ deficient knowledge and negative attitudes can contribute to these inequities. Healthcare trainees report insufficient LGBTQS2+ cultural competence training.
Methods: In this prospective, mixed-methods pre-post design, Atlantic Canadian health students were tested on knowledge, attitudes and self-reported behaviours towards LGBTQ2S+ populations in healthcare settings. Assessment included psychometric measurements and clinical cases involving normative and non-normative fictional patients. Participants were randomised to intervention or control groups. The intervention consisted of three training sessions lead by LGBTQ2S+ experts and elders from the community. The control group continued with usual training. Full assessment was repeated after training. We also held focus group discussions with students and faculty.
Results: The intervention group significantly improved attitudes toward and knowledge of LGBTQ2S+ populations and changed relevant aspects of their performance in the simulated clinical situations. Focus groups identified key gaps in current local training.
Conclusions: Integrating specific training related to LGBTQ2S+ health within health professions programs is an important step toward improving these populations’ accessibility to a competent, exhaustive and nurturing healthcare. Additional research on innovative means to expand and broaden the scope of our training is warranted.
Résumé
Contexte : Les populations lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles (LGBTQ2S+) présentent de moins bons résultats de santé que leurs homologues hétérosexuelles et cisgenres. Le manque de connaissances et les attitudes négatives des professionnels de la santé peuvent contribuer à ces inégalités. Les stagiaires en soins de santé estiment leur formation en matière de compétence culturelle insuffisante en ce qui a trait aux personnes LGBTQS2+.
Méthodes : Dans cette étude prospective pré-post, utilisant une méthodologie mixte, des étudiants en soins de santé du Canada atlantique ont été testés sur leurs connaissances, leurs attitudes et leurs comportements autodéclarés à l'égard des populations LGBTQ2S+ en contexte de soins de santé. L'évaluation comprenait des mesures psychométriques et des cas cliniques impliquant des patients fictifs normatifs et non normatifs. Les participants étaient répartis aléatoirement entre le groupe d’intervention et le groupe témoin. L'intervention consistait en trois séances de formation dirigées par des experts en LGBTQ2S+ et des patients formateurs de la communauté. Le groupe témoin a poursuivi la formation habituelle. L'évaluation complète a été répétée après la formation. Nous avons également organisé des discussions de groupe avec les étudiants et le corps professoral.
Résultats : Les stagiaires du groupe d'intervention ont considérablement amélioré leurs connaissances sur les populations LGBTQ2S+ et leurs attitudes envers elles, et ils ont modifié des aspects pertinents de leur performance dans les situations cliniques simulées. Les groupes de discussion ont permis d'identifier les principales lacunes de la formation locale actuelle.
Conclusions: L'intégration d'un volet portant spécifiquement sur la santé des personnes LGBTQ2S+ dans les programmes de formation en santé est un élément important de l’amélioration de l’accès de ces populations à des soins de santé appropriés, complets et bénéfiques. Des recherches plus poussées sur les moyens innovants d'élargir la portée de nos formations sont de mise.