Résumés
Abstract
Based on year-long fieldwork on activist-educators’ work in South Korea, I reflect on how my research complicates the ontological shift in institutional ethnography: that is, the shift that emphasizes how ruling relations are coordinated through the very actions of people. I discuss two facets of reflective pauses. First, I discuss how the ruling relations of research practice in South Korea render the ontological shift “slippery.” I argue for a need to understand the ontological shift in relation to external contexts of research instead of an individualized approach. Second, I detail the process of a comparative research design looking at activist-educators with differing levels of engagement with the Korean state. I highlight how a transitional void that emerged after democratization prompted different activist strategies. I call for a need to reconsider the connection between activists’ work and institutional ethnography, where investigating activists’ work provides a lens into the ruling relations.
Keywords:
- Institutional Ethnography,
- Citizenship Education,
- Ontological Shift,
- Ruling Relations of Research,
- Qualitative Fieldwork
Résumé
En m’appuyant sur le travail de terrain d’un an de personnes éducatrices-militantes en Corée du Sud, je réfléchis sur la manière dont mes recherches complexifient le virage ontologique en ethnographie institutionnelle : c’est-à-dire, le virage qui souligne la coordination des relations de pouvoir par les actions mêmes des gens. J’aborde deux dimensions des pauses réflexives. Premièrement, j’aborde en quoi les relations de pouvoir dans la pratique de recherche en Corée du Sud rendent « glissant » le virage ontologique. Je soutiens qu’il est nécessaire de comprendre le virage ontologique en lien avec les contextes externes, au lieu d’une approche individualisée. Deuxièmement, je décris le processus d’une recherche comparative sur les personnes éducatrices-militantes dont varient les degrés d’implication auprès de l’état coréen. Je souligne de quelle manière un vide transitionnel ayant émergé après la démocratisation a mené à une variété de stratégies de militantisme. J’affirme le besoin de repenser le lien entre le travail du militantisme et l’ethnographie institutionnelle, où l’analyse du travail des personnes militantes offre une perspective sur les relations de pouvoir.
Mots-clés :
- Travail de Terrain Qualitatif,
- Relations de Pouvoir en Recherche,
- Virage Ontologique,
- Éducation sur la Citoyenneté,
- Ethnographie Institutionnelle
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